Vivant dans le quinzième

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On chante pas tous les jours à l’Olympia. En tout cas, pas moi. Parfois, on t’invite « dans les quartiers ». Parfois, t’es payé pour ça ET accueilli comme un boss : y a pas de loge, mais le matos est fourni et installé, quelqu’un te fait les balances et règle en direct le son, on a dressé une table avec des framboises, des abricots secs, des bananes, des kiwis, même du bourgogne aligoté (qui sera pas ouvert, hélas, mais le projet donne joyeusement soif), et des gens qui te connaissent pas mais sont venus pour t’écouter puis te dire que c’est kiffant ce que tu fais. Donc c’est pas mal aussi, gros, pas-l’Olympia. En voici quelques souvenirs…
… à commencer par La sieste, idéal vital.

Grâce à Michel  Bühler, on honora Le village.

C’était déjà cette heure étrange, Entre chien et loup.

On en profita pour projeter quelque American Movie.

Michel Bühler nous incita alors à parler pluie en évoquant Les p’tits, les gros.

Pour m’en remettre, je donnai des ordres originaux, du style : Fais-moi l’humour.

Incapable d’esquisser un récital sans chanson géographique et ferroviaire, je croquai le portrait de La gare d’Arras

… et finis en rappelant que Le monde est tout petit, sauf quand tu dois aller au fin fond de la banlieue depuis un autre fin fond d’une autre banlieue, mais c’est pas le sujet.