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Détail du visuel du concert (affiche : studio MA, photo : Bertrand Ferrier)

 

Ce n’était ni un anniversaire, sinon celui de mes dix ans comme organiste des offices de semaine à la collégiale, ni une cérémonie mémorielle avec les reniflements qui vont bien. C’était une envie commune d’adresser un coup de chapeau à Yannick Daguerre, compositeur et organiste fracassé en 2011 au début de sa quarantaine par ce truc qu’on appelle la mort.
Le projet : offrir une image kaléidoscopique d’un gars qui était à la fois un redoutable virtuose classique et un fieffé musicien, ce qui ne va pas toujours ensemble. Et le premier éclat qui a jailli, ce soir-là, remémorait sa capacité à faire sonner l’instrument dont il avait gagné l’accès sur concours, avec

  • solennité,
  • maestria et néanmoins
  • finesse.

Vincent Rigot s’est risqué à un revival de cet aspect de l’artiste en claquant un “Grand chœur dialogué” d’Eugène Gigout à faire zouker un clergyman anglais. La preuve ci-dessous.