Utopie, 4 août 2023
Aujourd’hui, comme le suggère la photo d’ouverture, sur laquelle une branchouille tombée à terre est impitoyablement grignotée, nous allons faire un point sur la violence chez les malinois. Celle-ci est résolument protéiforme mais, avec un peu d’attention, chaque lecteur du présent post sera bientôt en capacité – ce qui est plus tendance que d’être capable – de reconnaître la violence qu’il doit affronter s’il rencontre un malinois violent (nous ferons peut-être plus tard un post sur l’art d’affronter la douceur chez le malinois, sujet rarement abordé mais moins susceptible de faire un max de vues). En premier lieu, évoquons la violence du regard, capable de terrifier une feuille voire plusieurs feuilles à la fois.
Remarquez l’impitoyabilisme de la fixation et l’utilisation des deux radars orientables situés de part et d’autre du crâne pour créer une zone de visée oculaire à l’abri du soleil… Après cette première violence, impossible d’omettre la violence de la vitesse, susceptible d’ébouriffer les permanentes les moins éphémères plus nettement que l’vent fripon s’attaque aux jupons su’ l’pont du Gard.
A priori contradictoire avec la violence de la vitesse et en réalité très complémentaire, le malinois connaît fort bien la violence de l’immobilité, qui a conduit plusieurs hypnotiseurs à prendre modèle sur la patience endormissante de l’animal – tellement endormissante qu’il a la capacité lui-même de s’endormir et, après avoir fait démonstration de la violence de l’immobilité, étalé, dans quelques cas, la violence de son endormissement, en général précédé d’une mise en position couchée et suivie d’un ronflement.
Variante de la violence immobile et de la violence du regard, la violence de l’observation est une violence régulièrement dénoncée par les collectifs de pigeons parisiens qui y voient un harcèlement caractérisé « du plus vil effet dans la ville Lumière ». Mais, bon, hein, c’est des pigeons, déjà, et des Parisiens en sus, alors voilà, quoi.
Variante de la violence immobile, la violence de la préparation d’attaque est parfois accompagnée d’un dimorphisme facial et d’un swing des oreilles chez les spécimens encore jeunes. La tentative d’intox et de brouillage des pistes est patente et a sans doute des finalités que les caninologues ont de la peine à déterminer, les uns optant pour
- l’exigence du gros câlin, d’autres pour
- le démarrage d’une partie de « catch me if you can » ou pour
- l’obtention d’une bonne Vache-qui-rit,
certains extrémistes affirmant même que les trois options sont compatibles – ce qui serait d’une violence !
Enfin, on ne peut terminer ce rapide tour d’horizon des violences sans mentionner la violence de l’intox, qui consiste à tenter de prendre le pouvoir sur l’humain en tirant hyper fort la langue et en le défiant d’en faire autant. Notre diagnostic : c’est un piège, n’entrez pas dans cette bataille, vous n’en sortiriez pas vivant – et, en plus, on retrouverait votre cadavre dans une posture ridicule, comme si vous aviez avalé une arête et que l’urgentiste vous avait abandonné juste après l’avoir ôtée. Sur ce, n’hésitez pas à
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