Elle est revenue

  Ils sont venus, ils étaient tous là (du moins tous ceux qui avaient pu se faufiler dans le coquet théâtre parisien du Gouvernail) pour saluer le retour de la divette, mademoiselle Maya en personne ! Après plus d’un siècle d’hibernation et plusieurs mois sans apparition publique, la chanteuse célébrée par Georges Feydeau dans Un…

Un dernier pour la route

  Sur scène, comment se dire adieu ? En claquant quelques bis, peut-être. Le encore choisi pour conclure À quelques chèvres près avait la chance d’être enveloppé dans la prose méditative du saxophone de Pierre-Marie Bonafos ; et ça donnait ceci…    

(Ré)introduire mademoiselle Maya

  C’est l’histoire d’une fille qui existe et qui n’existe pas – du moins l’a-t-on longtemps cru. Personnage récurrent du Fil à la patte de Georges Feydeau, les titres de ses chansons émaillent la géniale pièce de théâtre. Pourtant, son existence a longtemps laissé toutes les expectatives ouvertes car, sur scène, on ne la voyait…

Moi en vieux

  Vieillir, disent-ils, est la seule astuce pour ne pas mourir trop jeune. Alors, selon les jours, on s’y astreint plus ou moins vaillamment. À défaut d’être soi en mieux, on devient soi en vieux et, quelquefois, quand vient le soir, on aperçoit un compteur qui affiche trois chiffres. Peu ou prou, c’est l’sujet d’cette…

Par-delà l’arithmétique moutonnière

  Depuis que les bergers insomniaques ont institué le comptage de moutons, les caprins sont devenus les grands oubliés de l’arithmétique. Alors, oui, je sais, les artistes engagés sont passés de mode, mais tant pis ! Si cette chanson parvient à réinjecter une dose de diversité dans l’algèbre, je crois que je n’aurai pas totalement…

De l’art d’être près d’être prêt

  Chanson géographique et épistolaire, « Je t’écris de l’île de Pâques » creuse l’une de mes veines préférées dans la mine Jann Halexander : la fredonnerie mélodico-poétique. Semblable caractérisation peut laisser craindre un excès de sirop d’érable ou un plat de guimauves ultramolles. La vidéo tournée lors du passage de Jann sur scène, à l’occasion de…

Au bord de la rivière

  En ces temps un rien trop chaleureux sur l’Hexagone, il est temps de prendre le frais en suivant un cours d’eau où défilent un taxi, la Louisiane, des amours perdues et une brise fleurant fort le wokisme. Si. Le tout en compagnie de l’invité fredonnant d’À quelques chèvres près, tour de chant fomenté le…

Naming, niveau expert

  Évidemment, ce serait plus simple « Début de janvier », si on a bien su compter, « Reste de fête » ou bien « Vœux très appuyés », mais la plupart des individus préfèrent donner à leur progéniture des prénoms plus condensés, plus pudiques ou, au contraire, plus engagés comme « Islam », « Youpi » ou « [Pseudo de la vedette à la mode] »….

Le roi des tons

  En général, en chanson, ça se passe bien. Tout est simple, il suffit d’ajouter de la musique aux paroles, aux notes ainsi qu’à l’harmonie, et ça sonne. Cependant, parfois, certains finasseurs font la tête et protestent devant l’absence d’accidents, ces altérations qui rendent le discours tantôt plus subtil tantôt, juste, plus compliqué. Un jour,…

Violence de la motivation

  Gad Elmaleh, grand philosophe du copier-coller s’il en est, a expliqué que, pour réussir l’impossible, l’essentiel, c’est la vo-lon-té. Il est temps de nuancer le propos en substituant, ce qui paraît plus réaliste, la mo-ti-va-tion à la volonté. La preuve avec cette chanson qui plonge au cœur de lettres et du néant.    …

Éloge du bureau insaisissable

  Travailler, c’est pas beau, mais voler, c’est trop dur ; et comme d’mander la charité, c’est que’qu’ chose qu’j’peux pô faire, je me renseigne beaucoup sur le travail. Voici donc le deuxième mouvement du retour d’expérience sur le sujet que je proposai tantôt au théâtre du Gouvernail (Paris 19).    

Un projet d’optimisme partagé

  La chanson avec du texte dedans permet de traiter de sujets aussi graves et violents que le travail. Elle peut aussi aider à lutter contre ce fléau. C’est le socle éminemment optimiste de cette chanson créée le 26 juin au théâtre du Gouvernail.    

Toujours en course !

  À tous ceux qui, quand l’occasion les titille, aiment gambader voire risquer un petit footing ou vivre de grandes amours, sans durée minimale ou maximale d’utilisation, ce premier extrait du spectacle À quelques chèvres près pourrait bien tomber dans les oreilles. Bonne découverte aux curieux, sportifs, sentimentaux ou, juste, eh bien, je dirais, euh,…

« À quelques chèvres près » : jour J pour le nouveau tour de chant !

  Chaque année, au moins un nouveau tour de chant. L’on donna environ le programme de celui-ci ici. En bref : paroles, musiques, saxophone et autres billevesées. Pour fêter ça, j’apprends que des collègues ont ressorti ce tout tantôt une vieille interviouve de moi dans feue l’émission de Jacky, à propos d’un double disque disponible…

« À quelques chèvres près » : le programme

  Et maintenant, sans transition, nous interrompons le cours normal de nos émotions pour une page d’autopromo annonçant le concert qui aura lieu dans une semaine au théâtre du Gouvernail (Paris 19). Après, notamment, « À tout hasard » (2021), « Sur le plancher des chiens » (2022), « Le ciel est rouge » (2023) et le projet collectif « Chanter ensemble »…

À quelques chèvres près : le nouveau spectacle !

  Qu’aurions-nous pu être « à quelques chèvres près » ? À côté de qui ou de quoi sommes-nous passés ? Avec ce nouveau tour de chant, propulsé au théâtre du Gouvernail (Paris 19), je nous propose d’interroger les possibles, d’échafauder des hypothèses et, en chantant, de tâcher de réenchanter pour partie nos réalités. (Ben…

Chanter ensemble : la compil’ !

  Le principe, c’était de musiquer ensemble. Avec le public. Entre fredonneurs, gratteurs et ploum-ploumistes. Partager des chansons sans que chacun ait besoin de connaître les paroles, la musique ou même celui qui a le micro devant lui. Pari tenu en quatre actes plus un bis. En voici le florilège rassemblé en un article après…

Le charme des derniers crépitements

  Barthélémy Saurel se prétend « chanteur de race inférieure”. Selon lui, « c’est dans ses gên’ qu’il n’y’a pas assez d’spectateurs”. Aux chansonnophiles (ceux qui aiment la chanson, pas les farceurs qui aiment la chanson parce qu’elle a été validée par France Inter et Télérama), il procure ce sentiment étonnant de voir tant de frères humains…

La vérité sur Montreuil-sous-Bois

  Quand l’hypocrite et inutile – bref, le macroniste – ministre du Logement annonce sa démission sans la concrétiser, nous, nous sommes en mesure de proposer son successeur. Il s’appelle Barthélémy Saurel, et il connaît très bien le bâtiment. De surcroît, il connaît les farces de la politique urbaine. En témoigne cette chanson. Me contacter…

Pour des sectes fashion

  Alors que, sans doute vexée d’avoir été taxée de « secte démodée » par Barthélémy Saurel, l’Église catholique essaye de pimper son image en optant pour des traductions qui semblent signées par des sensitivity readers ou en bénissant l’homosexualité, il est joyeux de s’envoyer dans le cornet la charge du fashionisto métaphysique. Après son éloge de…

Éloge du feel-good-singer

  Il existe un chanteur intelligent et chaleureux qui vous fait sentir mieux après qu’il a chanté. Il s’appelle Claudio Zaretti. Les vrais le connaissent, les nouveaux vrais le découvriront peut-être en feuilletant la proposition ci-jointe, captée lors du concert dont le but était de « Chanter ensemble ».      

Rien n’a aucune importance

  Le poète a toujours tort et, le pire, c’est qu’il le sait. Heureusement, Jann Halexander est aussi chanteur et, quand il veut embarquer des moussaillons sur son paquebot, il les attire avec deux de ses earworms tellement efficaces que ses fans les considèrent comme des classiques, carrément. Reste que, à table ou ailleurs, rien…

Être et avoir chanté

  Comme l’assume Barthélémy Saurel, toutes mes chansons sont 100 % autobiographiques. Mais celle-là est d’autant plus 100 % autobiographique qu’y sévit le blouzemann polymorphe Sébastyén Defiolle. Un mec 100% autobiographique s’il en est. Alors bon, voilà, quoi.      

Réponses à choix multiple

  Vous auriez tellement aimé, mais. Quel dommage ! Je suis pris tous les jeudis ! C’est un mercredi ? Bah, c’est presque pareil, non ? Vous n’étiez pas au courant. Surtout, tu m’informes de la prochaine date, promis, hein ? STOP UNSUBSCRIBE SIGNAL SPAM Le dix-neuvième arrondissement, c’est mal famé. Vous n’allez pas voir…