Corinne Kloska joue Brahms et Schumann (Soupir) – 2/2

  Voilà un regret récurrent qu’inspirent les livrets de disque. Souvent, les auteurs y font étalage d’une science – plus ou moins scientifique, et il n’est pas toujours certain que le plus soit le mieux – des œuvres jouées mais oublient l’essentiel : l’articulation entre les différentes pièces, la cohérence du choix, la logique du…

Corinne Kloska joue Brahms et Schumann (Soupir) – 1/2

  Le nouveau disque de Corinne Kloska, en deux parties, s’ouvre sur les sept Fantasien op. 116, composées et éditées en 1892. Elles comprennent trois caprices et quatre intermèdes. Le premier caprice, un presto energico en 3/8 et ré mineur, va à la fois tout droit et de guingois. Contretemps, triolets de doubles croches, sursauts d’intensité…

Irakly Avaliani joue Franz Schubert (Soupir) – 2/2

  Après l’allegro et l’andante, deux mouvements concluront notre voyage dans la dix-septième sonate de Franz Schubert telle qu’interprétée par Irakly Avaliani à l’été 2022, devant les micros de Joël Perrot : un scherzo (allegro vivace) et un rondo (allegro moderato) de dix minutes chacun. Le scherzo est ternaire par sa mesure et par son…

Yves Henry décrypte les valses de Chopin, l’intégrale

  Depuis quelque cent cinquante ans, c’est l’un des répertoires les plus courus par les pianistes et leurs auditeurs. Comment analyser, comprendre et expliquer le succès jamais démenti des valses de Frédéric Chopin ? À l’heure de la crise du disque et de la remise en cause des projets les plus ambitieux, Yves Henry renverse…

Yves Henry décrypte les valses de Chopin – 4

  Depuis quelque cent cinquante ans, c’est l’un des répertoires les plus courus par les pianistes et leurs auditeurs. Les valses de Chopin s’offrent une nouvelle cure revitalisante sous les doigts et dans les mots d’Yves Henry à travers une double intégrale du corpus, que l’on peut acquérir par ex. ici, et un entretien-fleuve dont…

Yves Henry décrypte les valses de Chopin – 3

  Depuis quelque cent cinquante ans, c’est l’un des répertoires les plus courus par les pianistes et leurs auditeurs. Les valses de Chopin s’offrent une nouvelle cure revitalisante sous les doigts et dans les mots d’Yves Henry à travers une double intégrale du corpus, que l’on peut acquérir par ex. ici, et un entretien-fleuve dont…

Yves Henry décrypte les valses de Chopin – 1

  Depuis quelque cent cinquante ans, c’est l’un des répertoires les plus courus par les pianistes et leurs auditeurs. Comment analyser, comprendre et expliquer le succès jamais démenti des valses de Frédéric Chopin ? À l’heure de la crise du disque et de la remise en cause des projets les plus ambitieux, Yves Henry renverse…

Constance Taillard joue Mozart (Soupir éditions, 2/2)

  Après une sonate de chauffe susceptible de conforter le snobisme d’un qui douterait de la génialitude de Mozart, Constance Taillard a su réveiller notre curiosité avec les toniques Douze variations K.265/300 et la Sonate K.533/594, aux variations de couleur convaincantes, l’ensemble étant notulé ici. C’est une forme plus rare dans l’œuvre pianistique de WAM…

Constance Taillard joue Mozart (Soupir éditions, 1/2)

  Prétendre que Mozart et le clavecin sont nos passions serait comme choisir un plat de tofu au lieu d’un tartare-frites au prétexte que notre partenaire de déjeuner s’affiche comme vegan sur les réseaux sociaux et que l’on ne souhaite point l’indisposer. Mais, mazette, que mes frères claustrophobes se révoltent ! Marre des cases, qui…

Yves Henry, “Chopin : la chambre enchantée”, Soupir éditions (2/2)

  Pour retrouver la première partie du compte-rendu, cliquer ici. Construit en symétrie miroir, le programme du nouveau disque d’Yves Henry nous a permis d’achever la première partie de sa recension sur la Quatrième ballade, pièce imposante. Lui répond en ouverture de seconde partie la Polonaise-Fantaisie op. 61 en La bémol majeur (et aussi un…

Duo Lafitte, « Essaimer aux confluences du monde », Soupir éditions

Découvrir un disque de Soupir éditions est plus qu’une joie : presque un mystère. En effet, c’est d’abord ne savoir contre quoi l’on va cogner ses oreilles. D’autant que, cette fois, le titre de ce « duo de pianos », aux apparences sciemment énigmatiques, euphémisme (« Essaimer… aux confluences des mondes », oublions le jeu de mots graphique sur…

Yves Henry, Récital Franz Liszt, Soupir éditions

Moyen chapitre premier Où le pseudocritique assume sa crainte d’ouïr un disque qui crache C’est avec précaution que l’on part à la découverte de ce disque, initialement enregistré pour le deux-centième anniversaire de la naissance du zozo, donc pour publication en 2011 – et, ma foi, quelle joie de constater que des attachés de presse…

Corinne Kloska, « Sous le signe de Bach » le disque, Soupir éditions, 2018

Ce disque, révérence parler, vaut d’abord pour le piano qu’il met en ondes, un sublime Fazioli avec des graves à tomber et une mécanique de précision qui permet à l’artiste de jouer, parfois simultanément, du halo (pédale de sustain), du legato et du détaché (fugue BWV 543). C’est ensuite un enregistrement soigné et signé par…

Corinne Kloska, « Sous le signe de Bach », 13 février 2018, Institut Goethe

Le pitch (Intro 1) Enfin une critique difficile à rédiger, pour la deuxième partie de notre série sur les transcriptions, rouverte autour du disque de Cyprien Katsaris après quelques épisodes au piano (Yves Henry) et à l’orgue (Vincent Genvrin) ! La problématisation (Intro 2) Critique difficile d’abord parce que le projet est passionnant (Bach au piano,…

Yves Henry, « Chopin : les années Nohant », Soupir éditions

Jadis, « Les années Nohant, 1839-1846 » fut un livre-disque. Désormais libéré de sa gangue textuelle, le travail d’Yves Henry, reconstituant six étés de compositions chopiniennes, revient sous forme d’un coffret de quatre disques disponible dès 29 € sur fnac.com et dès 25 € sur la marketplace d’amazon.com, par ex. L’occasion de faire revivre une série de grands…

Yves Henry, Institut Goethe, 14 mars 2017

Trois en un – c’est la promesse du récital exceptionnel d’Yves Henry, pianiste virtuose et prof dans les plus grands conservatoires français. D’abord, il s’agira d’un récital pédagogique. Pourvu d’un Pleyel de 1839 et du grand piano de concert Blüthner de l’institut Goethe, l’interprète propose un récital idéalement agencé – si idéalement, même que le…