Refaisons les niveaux du bonheur

  Une hymne. De la pétillance. Du tube et des tuyaux. Ainsi s’achevait le concert « Y a d’la joie ! » qui, lui-même concluait la quatrième saison du festival Komm, Bach!. Les snobs peuvent bien faire la moue ou la molle : on ne jouera jamais pour eux.    

Approche de nuit

  Toujours pensé que jouer de l’orgue, c’était mieux dans le noir. En fait, me dis qu’être dans le rouge, pour une fois, c’est bien aussi.

Pas d’âge limite pour la joie

  Dans le cadre du concert « Y a d’la joie ! » propulsé pour la Fête de la musique 2020, je proposais quelques improvisations. Dont celle-ci, intitulée Souvenirs des dernières joies du petit vieux qui ne reviendra plus prendre le soleil sur le banc en fumant son cigarillo. Oui, je sais, mais il vaut toujours mieux…

À la recherche du salut

  On n’est pas près de s’incliner devant les ordures qui assassinent la culture, fussent-elles pharmaciennes sarkozystes reconverties dans la télé de merde puis dans le lèche-culisme profitable (comme quoi, y a une cohérence). En revanche, d’un salut à la Vierge avec la soprano américaine Jennifer Young, on ne sera jamais marri.     Communiqué…

Monuments à notre aune

  On essaye. On propose. Et, parfois, quand le thème est « y a d’la joie », ça peut donner une suite déclinant la « Joie minaudante », donc : la réception d’une nomination prestigieuse ; la célébration éclatante de la nouvelle ; la chanson de la modestie touchante et bien élevée ; le désir de reconnaissance submerge peu…

Un éloge de la conserve

  Petites et grandes joies, extases ou gourmandises, réelles ou imaginaires, puissiez-vous demeurer. Allez, parfois, quoi. Un peu. Sans déconner, ça serait sympa.    

Pour vous en finir

  César finit d’écrire son impressionnant Troisième choral un 30 septembre. Il meurt le 8 novembre. L’urgence d’écrire vit toujours dans la virtuosité douce et décidée de Midori Abe ; et c’est chouette !    

L’horizon est toujours affamé !

  C’est cette punchline du poète Paul Valet qui nous guidera vers la lumière musicale, ce soir. Alors que l’organisation des concerts est toujours bridée par les décisions gouvernementales qui mettent à mal, euphémisme, le milieu culturel et nombre de ses acteurs, quatre artistes viennent chez nous grâce à la magie d’Internet. Le festival Komm,…

Dans les moindres recoins de l’espace

  C’est un hasard, mais c’est encore un ploum-ploum de moi, extrait du concert « Y a d’la joie ! » claqué en collectif le 21 juin. En même temps, c’est mon site, ça peut jouer aussi. Si, à la marge, mais ça peut jouer. Éventuellement.    

Il suffira d’un cygne

  Oui, il suffira d’un cygne, un mâtin. Un mâtin tout tranquille, et serein. Qui jouerait ce tube, l’air de rien. Et ça donnerait ça.    

Un tube des cordes (vocales)

  Tu sais que tu n’as jamais ouï la moindre mélodie française tubesque si, dès les premières notes de ce tube de la mélodie française, tu n’as pas envie de crier : « GNAGNAGNAAAA… ILS MÉDIIIIIIIITEUH… »    

Rendez-vous à Youkali

  Dans un monde où l’on nous intime de rester chez nous en attendant le nouveau Youkali (le vaccin, donc), il est temps de penser que d’autres youkalis sont possibles. La magie du duo formé par Emmanuelle Isenmann et Jorris Sauquet nous y invite. Non, il n’y a pas de Youkali ; n’empêche ! Certains…

L’Indienne sort Dubois

  Aujourd’hui, tout en mid-tempo, mettons en avant un cadeau fait par l’ami Jean pour aider le festival Komm, Bach! à passer un Premier confinement aussi smooth que poétique. Alors que les wannabe dictateurs fourbissent leurs armes, entre muselage, antimanifs, asservissement économique, rhétorique anxiogène, menaces et report des élections (parmi d’autres), coinçons la bulle le…

Orgasme du désespoir

  Réunir deux génies de la chanson en français avec du texte dedans : le festival Komm, Bach! l’a fait, en convainquant Jean Dubois, exceptionnel « ACI » souvent loué sur ce site (même ici), de fredonner du Charles Trenet – que nous pouçons en l’air et qui fut un tout p’tit peu plus connu mais est…

Dansons, maintenant

  Sous l’archet souple et attentif de Hannah Holman, la vie danse doucement et joliment. Un cadeau offert pour le Premier grand confinement, qui n’en résonne certes pas avec moins de force pendant ce Deuxième petit emprisonnement…    

Paître, peut-être

  Jorris Sauquet, le merveilleux lutin des orgues parisiens, a tantôt claqué pour le festival Komm, Bach, dans les conditions du direct, une version isoirienne d’une splendeur grattée par Johann Sebastian Bach – fût-ce en l’honneur de cette pleutrerie qui pue bien du cul, aka la chasse. Le contexte immonde exclu, qu’il s’adresse aux riches…

Un peu de beau au cœur

  Tensions, haines, absurdités, angoisses, difficultés, souffrances : la musique n’efface rien, mais elle laisse imaginer qu’un monde beau est possible. Surtout quand Christophe Guida et Pierre Makarenko offrent, en bis, une pièce magnifique de Johann Ludwig Krebs lors d’un concert donné – le mot n’est pas anodin – à qui le voulait ouïr. C’est…

Circonvolutions et fumerolles fantasques

C’était un temps très raisonnable : on avait mis le beau à table. Pour le dernier concert avant le Nouveau Confinement, Christophe Guida avait entraîné avec lui un répertoire l’associant au hautbois magnifique de Pierre Makarenko… tout en réservant une place précieuse comme une pierre (ha, ha) pour l’orgue seul. Parmi ces moments en solitaire,…

Le mystère Krebs enfin dévoilé

Il y a du Albinoni, du Mozart et du Haydn dans la pièce jointe, affirme l’organiste, dans cette pièce qu’il partage avec Pierre Makarenko, son collègue à anche double. Vincent Borel, qui signa le très technique livret du disque Krebs de Christophe Guida, y voit même « l’effacement de Leibniz devant Goethe ». Après, on n’est pas…

C’est toujours l’heure de passer son Bach

Après un premier extrait tubesque, voici un nouvel échantillon prélevé sur le concert orgue et hautbois donné par Christophe Guida et Pierre Makarenko ce tout tantôt à l’occasion du festival Komm, Bach!. Si l’on dit que c’est encore un beau moment d’émotion, ciselé et généreux, où l’onctuosité des anches colorent une harmonie ambrée rendant presque…

Tube de tubes

C’est un des 87 concerts qui fera date dans l’histoire du festival : tout-public sans être youp-la-boum, musical sans être chaire du Collège de pfff, robuste sans être différenciant (et hop). Succès et brava saluèrent le duo orgue et hautbois fomenté par Christophe Guida, herr titulaire du Sacré-Cœur de Marseille, et Pierre Makarenko, ze jeune…

L’homme invisible

– Bertrand, je suis montée vous dire que vous pouvez arrêter de jouer : le prêtre n’a pas sonné la cloche car il a préféré passer directement depuis la sacristie jusqu’à sa place, mais il attend que vous ayez fini votre introït pour commencer la messe. – Mazette, il est super bien caché ! Même…

… et moi, j’aime bien la conclusion

Quand l’interrupteur est allumé, la lumière est éteinte. Quand la lumière est allumée, l’interrupteur est éteint. DONC quand vous éteignez l’orgue, vérifiez que l’interrupteur est allumé afin que la lumière, elle, soit éteinte (si). C’est clair, non ? On est tout simplement, simplement, à la tribune de Saint-André de l’Europe.