Approche de nuit
Toujours pensé que jouer de l’orgue, c’était mieux dans le noir. En fait, me dis qu’être dans le rouge, pour une fois, c’est bien aussi.
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Toujours pensé que jouer de l’orgue, c’était mieux dans le noir. En fait, me dis qu’être dans le rouge, pour une fois, c’est bien aussi.
Le festival Komm, Bach! est un festival d’orgue-et-pas-que. Donc il accueille solistes et ensembles vocaux ou instrumentaux, créateurs lumière, récitants et autres étrangetés. Mais il se réjouit de compter parmi ses artistes, à l’occasion de certains cyberconcerts, des chanteurs et créateurs, parmi lesquels Jean Dubois, Claudio Zaretti et le duo Romain Watson & Magic…
Dans le cadre du concert « Y a d’la joie ! » propulsé pour la Fête de la musique 2020, je proposais quelques improvisations. Dont celle-ci, intitulée Souvenirs des dernières joies du petit vieux qui ne reviendra plus prendre le soleil sur le banc en fumant son cigarillo. Oui, je sais, mais il vaut toujours mieux…
Maladies. Fermeture des lieux de culture. Haines poisseuses. Froidure mouillée. Mais toujours la musique et sa pulsation roborative, ici rendue par la grâce de Jasmina Kulaglich pour le concert « Y a d’la joie » du festival Komm, Bach!.
On n’est pas près de s’incliner devant les ordures qui assassinent la culture, fussent-elles pharmaciennes sarkozystes reconverties dans la télé de merde puis dans le lèche-culisme profitable (comme quoi, y a une cohérence). En revanche, d’un salut à la Vierge avec la soprano américaine Jennifer Young, on ne sera jamais marri. Communiqué…
Un peu de légèreté, de cristalline attitude et de fantaisie pour disperser et dépenser un peu de joie. C’est signé Ludwig van B. by Jasmina Kulaglich pour le festival Komm, Bach!.
Petites et grandes joies, extases ou gourmandises, réelles ou imaginaires, puissiez-vous demeurer. Allez, parfois, quoi. Un peu. Sans déconner, ça serait sympa.
La poésie de Romain et Mélanie. Offerte au festival Komm, Bach!, partant, à nous tous. Rien d’exceptionnel. Donc tout d’exceptionnel : le cadeau, l’émotion, la simplicité apparente, la respiration. À l’échelle du monde et de la start-up nation, reconnaissons-le, rien. Entre nous, la vie, en somme, comme l’illustre la pizzaphoto de Jacques Bon. …
L’année dernière, on avait associé visite de l’ogre, grande zizique et improvisations, et les nombreux gens étaient contents. Alors, on récidive. 16 h, visite de l’ogre pour petits et grands (ouverts aux 20 premiers visiteurs. 16 h 30, concert de la veille don’ Noé, avec chants de Noël traditionnels et grande musique…
Le concert YouTubé pour cause de blabla sanitaire s’intitulait « Y a d’la joie ». Mais faut toujours se méfier des Américains, ils en font toujours plus. Alors, pensez, une Américaine. Enfin, une. Disons trois Américaines, mais une quand même.
César finit d’écrire son impressionnant Troisième choral un 30 septembre. Il meurt le 8 novembre. L’urgence d’écrire vit toujours dans la virtuosité douce et décidée de Midori Abe ; et c’est chouette !
C’est cette punchline du poète Paul Valet qui nous guidera vers la lumière musicale, ce soir. Alors que l’organisation des concerts est toujours bridée par les décisions gouvernementales qui mettent à mal, euphémisme, le milieu culturel et nombre de ses acteurs, quatre artistes viennent chez nous grâce à la magie d’Internet. Le festival Komm,…
Serre-moi fort. Serre-moi encore, petite, sans tes caresses, la vie mord. Heureusement, Romain Watson et Mélanie F. la font vibrer. Et, pour le festival Komm, Bach!, c’est pas rien.
C’est un hasard, mais c’est encore un ploum-ploum de moi, extrait du concert « Y a d’la joie ! » claqué en collectif le 21 juin. En même temps, c’est mon site, ça peut jouer aussi. Si, à la marge, mais ça peut jouer. Éventuellement.
Les menaces et interdictions n’en pourront mais. Encore et encore, par la magie de la musique, nous danserons avec grâce. Obstinément. Car, comme chante Marie-Paule Mallet-Joris ou Françoise Belle, sur un volcan, il faut rester chic, c’est important.
Avec un joli sourire, c’est tous les jours dimanche. Avec deux, imagine. Et avec un nounours, bon, tu penses.
La joie est indécence. C’est pour ça. Sinon, elle ne serait sûrement qu’ennui.
Oui, il suffira d’un cygne, un mâtin. Un mâtin tout tranquille, et serein. Qui jouerait ce tube, l’air de rien. Et ça donnerait ça.
Bach, et après ? Une suite en suscitant une autre, comme une matriochka en cèle une autre, Ernest Bloch en a claqué trois. Deux éclats de la première saga surgissent ici, entre profondeur et tonicité, sous l’archet langoureux et rugueux de Hannah Holman, artiste du festival Komm, Bach!, et femme dont le dernier concert…
… aucune. Pas même le fait que tonton Georges est censé vivre encore 61 ans suite à une judicieuse erreur du « directeur artistique du festival Komm, Bach! ». (C’est ça, suite à une erreur de Bertrand Ferrier, mais c’était pas forcément la peine de le stipuler.)
Dès le premier Grand confinement, Jasmina Kulaglich a accepté de raconter d’autres histoires pour le festival Komm, Bach!. Dans cet épisode, la pianiste nous parle de pagodes à travers les estampes d’un certain Achille-Claude. Juste pour le plaisir du partage. Rater ce cadeau où l’élégance et la musicalité le disputent à la savante respiration…
Il y a comme un air de funérailles, de mystère surtout, d’inspiration proposée aux oreilles qui passent. Et tout cela est produit par Hannah Holman, violoncelliste iconique du New York City Ballet, qui vient de célébrer son nouvel anniversaire (Hannah, pas le NYCB). Fêtons l’artiste en la cyberapplaudissant pour cette pièce offerte au festival…
Rendant hommage à son complice Yannick Le Nagard à l’occasion du Premier grand confinement, Jean Dubois a proposé aux spectateurs du festival Komm, Bach! d’explorer une autre histoire, une nôtre histoire. Et ça donne ça.
Il n’y a pas de solutions. Il n’y a qu’un peu d’avenir. Juste – et c’est tant – du possible à susciter, des émotions à fomenter, de la musique à partager. Si vous partagez cette désillusion joyeuse, bienvenue sur mon boulevard… et celui de Brett & Pat.
Du 16 février au 10 mars, découvrez le grand entretien que nous a accordé le pianiste et compositeur Nicolas Horvath,
à l’occasion de la parution de ses Préludes à la lumière noire.
Cinq épisodes plus un bonus nous plongent à bâtons rompus
dans la fabrique d’une musique électro-acoustique puissante et profuse,
malaxée et propulsée par un jeune pianiste virtuose.
L’aventure commence ici !