Katharina Ruckgaber, “Love and let die” (Solo Musica) – 2/3

  On va pas s’mentir : on progresse. On a commencé en baignant dans l’amour ; l’objectif de ce disque semble être de basculer dans la pulsion de mort ; il est donc temps d’avancer vers une ambiance plus death metal, espère-t-on. « Vorwuf”, qui ouvre la troisième partie, est une bonne occasion. Le « reproche » de…

Alice Ferrière chante Schumann et Brahms, Hôtel Bedford, 19 avril 2023

  C’est un rendez-vous intime sinon confidentiel – ou l’inverse, allez savoir. Après une campagne de crowdfunding satisfaisante, la mezzo-sorpano Alice Ferrière a pu enregistrer Clara, notre étoile, un disque abrité chez Cascavelle. Y sont gravés 25 lieder piochés chez Mme et M. Schumann ainsi que chez M. Brahms, leur ami – détails ici. Pour…

Jean-Nicolas Diatkine joue Franz Liszt – 2 : le concert, première partie

  Le 2 juin 2022 se tenait la grand-messe annuelle – fors facéties règlementaires anti-culturelles ou anti-virales, les unes n’empêchant pas les autres – des diatkinophiles en l’église de Gaveau. C’est l’occasion de constater l’efficacité des peurs distillées pendant plusieurs années par le gouvernement, notamment auprès des citoyens âgés qui constituent une part non négligeable…

Franziska Heinzen et Benjamin Mead, « Compositrices », Solo Musica

  C’est la tarte à la crème des disques, une sorte de cerise aqueuse sur un gros gâteau chimique devant lequel chacun est censé s’extasier : le disque « 100 % compositrices », versant du « on lutte pour l’égalité hommes-femmes en ne mettant que des musiciennes sur le plateau / – Du coup, c’est…

Cyprien Katsaris et Christoph Prégardien, « Auf Flügeln des Gesanges », Challenge Classics

Encore une critique qui, après celle du dernier spectacle de Jann Halexander, ne prétend seulement pas à l’objectivité. En effet, (d)énonçons-le d’emblée : ici, le propos sera biaisé. Pourtant, l’histoire avait commencé en quatre temps, avec le sérieux binaire requis. 1. Les quatre temps de l’analepse quasi proleptique, et hop Nous avons critiqué les précédents volumes…

Laure Striolo et Hervé Dupuis chantent Schumann et Liszt

Impressionnant. Dans un programme magnifique pour l’auditeur mais tissé d’exigences pour les interprètes, Laure Striolo, récente Traviata (et artiste Komm, Bach!), s’apprête à séduire par ses trois talents : son art lyrique (souffle, projection, sensibilité), son sens de l’interprétation (contrastes, nuances, sens du texte) et sa présence scénique. Lors de la générale, nous avons eu…