Seul ou seul à plusieurs, c’est toujours seul

  Le jour de ton décès, ils pourront être trois ou moult à regarder le bois, ils pourront remplir une collégiale ou se perdre dans une petite église, une chose est sûre : comme tu le savais, tu seras mort seul.     Jusqu’au bout Frederik Mey aura raison… mais, si l’organiste est honnête (ça…

Je l’ai trouvée devant ma porte…

… la solitude. Car on est seul à vivre, seul à mourir, seul à pourrir bientôt. Ce n’est ni grave, ni aigu ; cela permet parfois de relativiser quelques balabalas – parfois si joyeux – qui séparent les deux solitudes définitives.

Indications indicatives

Parfois, le « programme » d’un enterrement d’1h30 est très abondant. Parfois, il est plus impressionniste. Illustration du second cas.

My precious

Mine. All mine. Au moins le temps d’un convoi. Squatté par un Breton qui joue de l’harmonica, mais bon. Mine quand même.

Un jour dans notre vie

Un proviseur qui salue son subordonné d’un envoi laxatif : « Pars en paix, Pruno ». Un chœur soi-disant mignon qui chante à l’unisson Let it be à l’entrée du corps. Une chantresse qui explique : « Pour l’alléluia, on fera quelque chose de solennel, je m’accompagnerai au ukulélé alors, surtout, vous ne jouez pas. » On est tout…