Peter et Zoltan Katona, “Alhambra Inspirations” (Solo musica) – 3/3

  Du disque des jumeaux Katona sourdent trois problématiques : guitaristiquement, et hop, les gars semblent formidables mais ne s’en satisfont pas, they want more and that’s fuckin’ cool ; stylistiquement, pour ce disque, ils ont décidé de mélanger des morceaux réinvestis ou inventés ; ontologiquement, il est compliqué de comprendre ce qui est originel et…

Peter et Zoltan Katona, “Alhambra Inspirations” (Solo musica) – 2/3

  Comme la première partie du disque des frères Katona, la deuxième comprend un duo de guitares puis un concerto écrit par Peter Katona. L’arrangement qui ouvre ce tiers-temps investit « Oriental », la deuxième des Douze danses espagnoles pour piano op. 37 d’Enrique Granados, ici transposée pour deux guitares. On y apprécie les nuances d’intensité, de couleur…

Sylvie Carbonel – Le grand entretien – L’intégrale

  Avec son coffret de dix disques aux allures de rétrospective (retrouvez nos 24 chroniques – oui, 24 – sur le sujet ici), Sylvie Carbonel démontre à qui en eût douté que, à côté des pianistes spécialisés dans l’interprétation d’un compositeur ou d’une époque, il en est d’autres qui revendiquent de pouvoir et savoir tout…

Sylvie Carbonel – Le grand entretien – 7

  Avec son coffret de dix disques aux allures de rétrospective (retrouvez nos 24 chroniques – oui, 24 – sur le sujet ici), Sylvie Carbonel démontre à qui en eût douté que, à côté des pianistes spécialisés dans l’interprétation d’un compositeur ou d’une époque, il en est d’autres qui revendiquent de pouvoir et savoir tout…

L’art de Sylvie Carbonel (Skarbo) – 10/24

  Le quatrième disque du florilège de Sylvie Carbonel se présente comme un récital bref, composite et imaginaire, constitué de pièces interprétées entre 1976 et 2008. Ouvrant le bal, les prélude et fugue en si bémol mineur BWV 867 extraits du Clavier bien tempéré. Bach y est, à l’ancienne, taxé de « Jean-Sébastien », bien que Scarlatti…

Ester Pineda joue Chopin et Granados (VDE-Gallo)

  Voici, a priori, un disque intéressant à triple titre. D’abord, il est vieux – si, dix ans, dans cette industrie, c’est super vieux ; et c’est joyeux que des attachés de presse croient assez fort à une artiste pour nous partager aussi la profondeur de son répertoire, au-delà de la nouveauté du moment. Ensuite, il…

Myriam Barbaux-Cohen joue Enrique Granados

  Myriam Barbaux-Cohen le reconnaît, le revendique même : elle n’a pas le bon blason pour devenir une « grande soliste internationale ». Sa faute originelle ? Avoir, certes, un Premier prix de piano et un autre de musique de chambre du conservatoire de Gennevilliers ; avoir certes la plus haute distinction du conservatoire Serge Rachmaninov…