Il est des nô-ô-tres

« Veuillez m’excuser de ne pas avoir réagi à votre courriel plus tôt, mais vendredi soir et samedi j’étais invité à un anniversaire. » Je me doutais que nous avions choisi le bon expert : non seulement il est simple quoique vraiment expert, mais en plus il a les meilleures essscuses du monde.

Grodico forever

« Les coincements du deuxième ré se fréquentifient », stipule l’organissse sur le cahier de doléances destiné au facteur. Sans doute du Bertrand Ferrier dans le texte, je suppute. Las ! Néologisez, il en restera souvent à peu près rien, mais bon.

Bouquet sans merci

– Merci. Merci infiniment. Ça me touche beaucoup. Merci vraiment. – Mais c’est pas pour toi, Bertrand. – Ah ? – C’est pour le mort. – Flûte de 8′ ! Alors je fais quoi de mes remerciements, moi, maintenant ?

Utilité de la beauté à l’ère du photophone

Convoi du jour en retard (très). Quand même, c’est beau ! Convoi encore plus très en retard. Quand même, c’est – bon, il est quelle heure ? Convoi toujours pas arrivé. Pfff, si j’prenais une photo, pour m’occuper ?

Paranoïa (grand) bleue

Évidemment, quand je ne prends pas mon parapluie pour aller jouer un baptême, à tous les coups, il pleut. Soit, ça marche pas cette fois, mais bon.

Connais-moi toi-même

Ce qui est bien, avec les entretiens retranscrits par la presse, c’est que l’on apprend plein de choses sur soi. Mais comme le ton est bienveillant et puisque faire un article sur un organiste, c’est un beau geste, alléluia voire deo gratias !

Mon côté agriculteur enfin révélé

Ce week-end, je joue sur le Cavaillé-Coll de Notre-Dame des Champs (75006), en remplacement de Yannick Merlin, grâce à Maris Podekrat qui me remplace à Saint-André de l’Europe (75008) et Mathieu Lours qui me remplace à la collégiale Saint-Martin de Montmorency (Val-d’Oise). Pendant ce temps, je crâne devant mon propre ego. Merci, collègues.

Fête collégiale

Aux grandes orgues de la collégiale Saint-Martin de Montmorency, improvisation (4’10) sur un double thème : le Salve Regina, qui concluait la messe, et des bribes de La Marseillaise. Le son est pourri, mais, franchement, la vie n’est pas toujours luxueuse, alors, ça va, hein, quoi, le snobisme. [audio:http://www.bertrandferrier.fr/wp-content/uploads/2014/07/Double-improvisation-du-140714.mp3]

Un propre à la consommation

Restituées par la prise de son d’Avelino Marinho, voici les deux improvisations données pour la Fête de la musique sur le grand orgue de la collégiale de Montmorency, en mémoire de son titulaire emblématique, Yannick Daguerre. A Brief Requiem (3’20) [audio:http://www.bertrandferrier.fr/wp-content/uploads/2012/09/Requiem-pour-Yannick-Daguerre-de-Bertrand-Ferrier.mp3] Improvisation sur le thème liminaire de la Pastorius Toccata de Yannick Daguerre (4’40) [audio:http://www.bertrandferrier.fr/wp-content/uploads/2012/09/Impro-sur-la-Toccata-Pastorius-de-Yannick-Daguerre-par-Bertrand-Ferrier.mp3]

Entre gris clair et gris foncé

Parfois, quand tu marches vers de grosses orgues et qu’il ne pleut pas, c’est joyeux, le ciel gris. Et c’est tout ce qu’il y a, comme morale profonde, à c’te chanson.