L’art, c’est avant tout une vision (ou un vison, selon ton con tanbank)
Voici ce que voit un organissse quand il arrive vingt minutes trot tôt. Quand il va travailler, donc. Et que le plafond est beau.
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Voici ce que voit un organissse quand il arrive vingt minutes trot tôt. Quand il va travailler, donc. Et que le plafond est beau.
« Veuillez m’excuser de ne pas avoir réagi à votre courriel plus tôt, mais vendredi soir et samedi j’étais invité à un anniversaire. » Je me doutais que nous avions choisi le bon expert : non seulement il est simple quoique vraiment expert, mais en plus il a les meilleures essscuses du monde.
« Les coincements du deuxième ré se fréquentifient », stipule l’organissse sur le cahier de doléances destiné au facteur. Sans doute du Bertrand Ferrier dans le texte, je suppute. Las ! Néologisez, il en restera souvent à peu près rien, mais bon.
– Merci. Merci infiniment. Ça me touche beaucoup. Merci vraiment. – Mais c’est pas pour toi, Bertrand. – Ah ? – C’est pour le mort. – Flûte de 8′ ! Alors je fais quoi de mes remerciements, moi, maintenant ?
13 h. Joie de travailler, plaisir du houla-houp.
Sortie de convoi. L’hiver, le morne, le vrai. Repartir, re-repartir et revenir dans 3 h. Et re-repartir, inch’allalah.
Backstage collégiale Saint-Martin de Montmorency. Pour un organiste plutôt fils des néons (et pas mal du néant), ça claque.
Convoi du jour en retard (très). Quand même, c’est beau ! Convoi encore plus très en retard. Quand même, c’est – bon, il est quelle heure ? Convoi toujours pas arrivé. Pfff, si j’prenais une photo, pour m’occuper ?
Évidemment, quand je ne prends pas mon parapluie pour aller jouer un baptême, à tous les coups, il pleut. Soit, ça marche pas cette fois, mais bon.
Ce qui est bien, avec les entretiens retranscrits par la presse, c’est que l’on apprend plein de choses sur soi. Mais comme le ton est bienveillant et puisque faire un article sur un organiste, c’est un beau geste, alléluia voire deo gratias !
Ce week-end, je joue sur le Cavaillé-Coll de Notre-Dame des Champs (75006), en remplacement de Yannick Merlin, grâce à Maris Podekrat qui me remplace à Saint-André de l’Europe (75008) et Mathieu Lours qui me remplace à la collégiale Saint-Martin de Montmorency (Val-d’Oise). Pendant ce temps, je crâne devant mon propre ego. Merci, collègues.
Aux grandes orgues de la collégiale Saint-Martin de Montmorency, improvisation (4’10) sur un double thème : le Salve Regina, qui concluait la messe, et des bribes de La Marseillaise. Le son est pourri, mais, franchement, la vie n’est pas toujours luxueuse, alors, ça va, hein, quoi, le snobisme. [audio:http://www.bertrandferrier.fr/wp-content/uploads/2014/07/Double-improvisation-du-140714.mp3]
Restituées par la prise de son d’Avelino Marinho, voici les deux improvisations données pour la Fête de la musique sur le grand orgue de la collégiale de Montmorency, en mémoire de son titulaire emblématique, Yannick Daguerre. A Brief Requiem (3’20) [audio:http://www.bertrandferrier.fr/wp-content/uploads/2012/09/Requiem-pour-Yannick-Daguerre-de-Bertrand-Ferrier.mp3] Improvisation sur le thème liminaire de la Pastorius Toccata de Yannick Daguerre (4’40) [audio:http://www.bertrandferrier.fr/wp-content/uploads/2012/09/Impro-sur-la-Toccata-Pastorius-de-Yannick-Daguerre-par-Bertrand-Ferrier.mp3]
Parfois, quand tu marches vers de grosses orgues et qu’il ne pleut pas, c’est joyeux, le ciel gris. Et c’est tout ce qu’il y a, comme morale profonde, à c’te chanson.
Du 16 février au 10 mars, découvrez le grand entretien que nous a accordé le pianiste et compositeur Nicolas Horvath,
à l’occasion de la parution de ses Préludes à la lumière noire.
Cinq épisodes plus un bonus nous plongent à bâtons rompus
dans la fabrique d’une musique électro-acoustique puissante et profuse,
malaxée et propulsée par un jeune pianiste virtuose.
L’aventure commence ici !