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– Mais non, monsieur le préposé à la maréchaussée, je n’ai pas trahi le Porto et les gambas, voyons ! Simplement, j’en étais au dessert. Alors, oui, je l’avoue, j’ai pensé qu’un frouitoudeuh, ça passerait.
– Un frouitoudeuh ? Arrête tes conneries. Y en a beaucoup, là. Quatre prunes, trois abricots, huit cerises… T’as les justificatifs d’achat ? Tu veux encore prétendre que c’est pour ta consommation personnelle ?
– Bon, et parfois, c’est la vérité, j’veux pas vous raconter d’histoire, je dépanne un copain ou deux. Vous voyez, je joue clair avec vous, sérieux.
– Voilà, tu deviens raisonnable. De toute façon, on va faire rentrer un végétarien pour la perkiz. Si y a encore d’autres fruizélgum, vaut mieux me le dire avant.
– Y a rien, monsieur le préposé, juré. À part quelques cornichons, mais ça compte pas.
– Des cornichons ! OK, tu pinces et t’appelles Bernard Valls du Cancer du Collomb, on en tient un bon.