SPA Grammont, 9 août 2017
Rasta. Bébé d’un an et demi qui aime jouer. Au point de vexer le bénévole qui pensait avoir trouvé une idée hhhéniale en apportant de quoi permettre aux terreurs de boire, même si elles n’aiment pas siroter directement aux robinets.
Comme a commenté le fils d’une dame bâchée : « J’ai peur, le chien a une muselière. » Sous-entendu, je suppose : son promeneur, non. Un peu plus loin, les moutons, eux, ont monté un collectif (un « troupeau », dans leur langue) pour dénoncer des chiens « pas assez nourris donc porteurs d’intentions négatives et gustatives. » C’était chaud.
Heureusement, restaient les chouchous classiques.
D’abord le nounours sur pattes, madame Jodie. Capable de s’arrêter sur une voie de tramway et d’attendre un câlin pour redémarrer. Complètement frappadingue, mais presque gérable dès qu’elle a sa dose de câlins. Bonne définition d’un idéal de vie, me semble-t-il.
Et enfin le bâtard magnifique, Mr Cameron. Aime aussi les câlins, la bagarre violente et sanglante avec arrachage de bras, et les grattouilles. Un idéal de vie alternatif bien sympathique, ma foi. (Même si mon abreuvoir en plastique a, cette fois, été assimilé à un ballon dégonflé, mais bref.) Surtout pour un ornithorynque.