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L’on m’explique que, pour accueillir ses visiteurs, le Centre Beaubourg propose un hymne (voire une hymne, à ce niveau, on sait plus trop) à la sodomie. Choqué ? Voyons, ça fait un p’tit moment que je suis immigré à Paris, je sais que la proposition sodomite, c’est comme les clodos, ça doit (dans le cul) pas choquer. Non, je pense même que ça part peut-être d’un bon sentiment et d’un souci d’art politique tout à fait profiond. Soit, je ne le pense pas, je ne me penche pas non plus, mais je veux bien essayer de supputer la force et l’impact de ce message jubilatoire, ciselé, voire tout épuré (« tout épuré » en deux mots, pas en trois). Ce nonobstant, je trouve cette facétie encore plus vulgoss qu’une blague de Bertrand Ferrier ; alors je vais passer discrètement, cher Centre, par la porte de (avec un « e », pas un « u ») derrière. Tu l’as un peu, cher, chié autant que cherché, alors m’en veux pas si je ne te salue pas, hein.