Restons sauvages !
C’est un concert mystérieux. Nébuleux. Sauvage mais républicain.
Un concert qui, contrairement aux teufs avec ministres trop riches rêvant de tutoyer Leroy ou aux technodances du ministère de l’Enseignement supérieur, respecte le port du masque pour les participants (partant, Sibeth la bien nommée n’est pas invitée).
Un qui affirme, juste, résolument, que les musiciens ne sont pas morts, malgré les efforts du gouvernement.
Un qui adresse un doigt dodu, préalablement humecté et tendu bien haut, à ceux qui veulent séparer les gens selon leur pedigree, par exemple les Gabonais, les Italo-suisses et les franchouillards.
Un qui perpétue, à sa mesure, l’esprit de chanson, de musique et de partage qui anime, notamment, les trois zozos le fomentant en vraie vérité.
Il sera bientôt donné quelque part à Paris. Avec clarinette, guitare, piano et voix. Comme un trio pour la suite des temps.