(Ré)introduire mademoiselle Maya
C’est l’histoire d’une fille qui existe et qui n’existe pas – du moins l’a-t-on longtemps cru. Personnage récurrent du Fil à la patte de Georges Feydeau, les titres de ses chansons émaillent la géniale pièce de théâtre. Pourtant, son existence a longtemps laissé toutes les expectatives ouvertes car, sur scène, on ne la voyait jamais, on ne l’entendait jamais, et les paroles de ses plus grands tubes ne franchissaient pas le seuil des coulisses. Par un procédé dont ils conservent jalousement le secret, Charlotte Grenat et Jean-François Varlet ont réussi à prouver son existence en lui organisant une tournée triomphale. Son retour à la capitale, ce samedi 21 septembre à 17 h (et non à 19 h, comme annoncé dans un premier temps), avant deux incartades bordelaises au théâtre de l’Impromptu, les 4 et 5 octobre à 20 h, est l’occasion de retrouver le petit salon d’époque où elle invite les spectateurs à profiter
- de ses chansons hilarantes-mais-pas-que,
- de quelques bribes de son voyage dans le grand monde artistique (et pas que) de la fin du dix-neuvième siècle, et
- de l’atmosphère si particulière qui imprègne l’entre-deux-siècles.
Un moment
- joyeux,
- malin,
- d’une grande efficacité musicale et
- d’une générosité théâtrale typique de miss Maya,
à partager avec la diva sans chichi et son nouveau pianiste, un certain Béret basque, ou Berbère ou même Rantanplan, elle ne sait pas trop – et si ça se trouve, à la fin du spectacle, lui non plus. Si vous le savez, comment il s’appelle, n’hésitez pas à le lui rappeler après le concert !
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