Racontez moi une autre histoire (au moins) : l’événement
Et bim,on se préparait pour un concert événement. On a trouvé que ça faisait un peu peu, si si. Alors, on a pensé que deux concerts, ce serait plus et sans doute mieux pour se raconter une autre histoire.
Sous prétexte que l’homme est un animal dépendant aux histoires. Qu’il aime se retourner vers son passé voire le réinventer. Qu’il aime se plonger dans les histoires imaginaires. Qu’il aime s’inventer des histoires. Que, parfois, il aime les histoires au sens bagarreur du terme. Et que, dès sa tendre enfance, on l’abreuve d’histoires pour développer son humanité et, parfois, tenter de lui faire gober des fariboles ou de le pousser à consommer.
Face au prosaïsme de certaines existences vécues comme « sans histoire », face à la déception d’avoir été berné par un récit trompeur, face à la noirceur de telle période historique, reste longtemps à l’être humain cette pulsion vitale, cette supplique lancée aux créateurs et aux interprètes : « Racontez-moi une autre histoire ! » fût-ce, comme le chantait Jean-Jacques Goldman, « seulement pour voir / une autre farce dérisoire / sans même y croire / tricher avec un peu d’espoir ».
Pour cela, les musiciens réunis ces 6 et 7 juin au soir ont accepté de murmurer à nos oreilles d’autres histoires. Douces, amères, violentes, puissantes, passionnées, impossibles, mémorielles, fantasmatiques, belles… Oserons-nous les écouter ?
Bienvenue dans d’autres histoires. Les nôtres, forcément.