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Barthélémy Saurel, le 5 novembre 2019 à la Comédie Dalayrac (Paris 2). Photo : Rozenn Douerin

 

Alors que, sans doute vexée d’avoir été taxée de « secte démodée » par Barthélémy Saurel, l’Église catholique essaye de pimper son image en optant pour des traductions qui semblent signées par des sensitivity readers ou en bénissant l’homosexualité, il est joyeux de s’envoyer dans le cornet la charge du fashionisto métaphysique. Après son éloge de la solitude, à l’occasion du concert partagé du 29 novembre au théâtre du Gouvernail, le zozo s’est armé de sa sulfateuse verbale pour arroser à la ronde les farceurs à coup

  • de versification efficace,
  • de punchlines saisissantes,
  • de mélodie catchy,
  • d’interprétation décoiffante.

Barthélémy Saurel claque ainsi à la fois

  • une chanson joyeusement corrosive,
  • une marrade finement troussée et
  • un soufflet électriquement candide.

Le tout en trois minutes – la durée d’une de ses meilleures chansons comme presque toutes les autres. Salutaire fredonnerie à chanter ensemble en ces temps

  • de folie intégriste,
  • de pseudo « respect de l’autre » confit de crainte et
  • de dénonciation du rire intelligent.