27
octobre
Pom pom pom
Ce que j’aime bien, quand je vais jouer les messes portugaises d’Eaubonne, c’est que, notamment :
- tu es salué avec le sourire ;
- tu apprends à repratiquer le franco-portugais (franchement, les Portugais quinqua ou plus, c’est comme les Espagnols du même acabit : certains ont beau avoir vécu toute leur vie moins les étés ici, on ne comprend qu’un mot sur cinq à ce qu’ils disent – si, Avelino, on peut le dire, non ?) ;
- tu te vois offrir, après la messe, du Papy Brossard, des gâteaux de luske et des cafés (oui, des cafés) Nespresso ;
- tu es voituré dans des taskis privés avec, sur le rétro central, l’écusson « Portougal » qui swinnngue, en compagnie d’un petit nounours ou d’un chapelet ;
- tu entends répéter à outrance que tu es le meilleur organissse du monde voire plus (je sais, je sais, mais ça part d’un bon sentiment) ;
- tu découvres ton autobiographie en la personne de l’infante de chœur hyper attentive et pourtant hyper endormie ;
- tu es invité dans le backstage de l’église et tu découvres ce qui se passe derrière certains rideaux ;
- tu es accueilli par un petit bonhomme très sympa qui t’encourage avant la messe de 9 h (même si celle de la semaine prochaine sera plutôt à 8 h, vu que changement d’heure pour faire chier tout le monde et sauver la France). (Avelino me signale que ça fera plutôt 10 h ; bon, j’imagine que c’est esssprès pour que je ne sauve pas la France.)
Bref, aime bien ça, moi.