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Photo : Jacques Bon (http://www.cafcom.net/)

 

On essaye. On propose. Et, parfois, quand le thème est « y a d’la joie », ça peut donner une suite déclinant la « Joie minaudante », donc :

  • la réception d’une nomination prestigieuse ;
  • la célébration éclatante de la nouvelle ;
  • la chanson de la modestie touchante et bien élevée ;
  • le désir de reconnaissance submerge peu à peu l’examen de conscience ;
  • le triomphe du désir de coquetèle, des discours ennuyeux et des dorures ; enfin
  • l’effacement des doutes et ressassement de la joie complète (qui continue quand même de jouer un peu faux, faut – ha ha – dire que c’est presque l’été, on va pas accorder l’orgue pour si peu, heureusement).

Ça n’a rien de décolonialiste ou de vivre-ensemble, cela est fort juste, mais qu’importe : pour la tristesse assumée, on verra plus tard.