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Pierre-Marie Bonafos le 26 juin 2024 au théâtre du Gouvernail (Paris 19). Photo : Rozenn Douerin.

 

En général, en chanson, ça se passe bien. Tout est simple, il suffit d’ajouter de la musique

  • aux paroles,
  • aux notes
  • ainsi qu’à l’harmonie,

et ça sonne. Cependant, parfois, certains finasseurs font la tête et protestent devant l’absence d’accidents, ces altérations qui rendent le discours tantôt plus subtil tantôt, juste, plus compliqué.
Un jour, lassé d’entendre les gausseries sur mes chansons sans dièse ni bémol à l’armature, ou si peu, j’ai écrit un truc spécifiquement avec quatre bémols. J’aurais pu faire pire, mais j’étais pas en forme. Pierre-Marie Bonafos, qui lit la clef de sol à l’envers aussi bien que la clef d’ut deuxième, m’a accompagné (avec Claudio Zaretti à la contrebasse) à la création scénique de cette fredonnerie. Le revoici dans notre pacte commun qui couronne, ce me semble, celui qu’il y a peu de chance qu’on voie détrôné un de ces jours : le roi des tons.