Komm, Bach! – Making of la Nuit blanche – épisode 1
Pour la Nuit blanche de ce 5 octobre 2019, le festival Komm, Bach! avait mis les grands plats dans les très grands. Les trois concerts du soir étaient programmés depuis lurette ; restait à les concrétiser. Voici donc le début du récit d’une journée de foufou.
8 h 55
Arrivée des flight cases pour le concert de 23 h 30. Les scoutesses acceptent de céder un peu d’espace afin que l’on puisse provisoirement stocker le matos. Certains chauds lapins le regrettent.
10 h
Après que l’intégralité du matos a été crapahuté sur deux étages et demi, les experts commencent une installation électrique, au sens polysémique – comme stipulerait Mme Romatif, la prof qui nous a permis de rencontrer les loustics au travail : on vérifie ce qu’il manque comme matos digne pour irriguer de jus les engins ; et, forcément, comme tout ne colle pas pile poil, le stress commence.
11 h
François-Xavier Grandjean débarque pour sa seconde répétition de quatre heures. Avec une grimace astucieuse, le Bûcheron des Ardennes fait savoir qu’il trouve que c’est tôt. Heureusement, l’arrivée de sa registrante préférée lui redonne le smile. En revanche, Clément trouve que le mec fait quand même beaucoup de bruit. Courageusement, le programmateur refuse de jouer les médiateurs en prétendant qu’il n’y est pour rien : lui, il prend juste des photos comme Jean-Jacques Goldman – en passant.
Midi
Fix en a ras la courge des tuyaux qui sonnent faux. Il décide de passer outre son vertige et d’aller accorder ce maudit clairon de grand orgue. Faute de rasette, il adopte un couteau qui se prend pour une rasette. De son côté, Loïc Leruyet propose de détendre l’atmosphère en donnant des leçons de chorégraphie à Clément Gulbierz, pourtant expert en dansologie – art qu’il pratique depuis treize ans. On va pas se mentir, elle est pas gagnée, la Nuit blanche qui s’annonce.