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Quand non contente de venir chanter avec son complice préféré, une artiste t’offre des chocolats et te dit merci. Yo.

Parce que si t’étais un charpentier, tu serais fier que la maison de ton fils accueille un show accompagné d’un programme tellement détaillé qu’il faudra s’échauffer pour le tenir.
Parce que, en ce temps de presque-Noël, oh, Marie, il suffit d’une étincelle pour allumer le feu, donc avoir l’envie d’avoir envie de kiffer la vaillebe ailleurs que devant une pub, par exemple dans une belle église à peu près chauffée.
Parce que plutôt vivre pour le meilleur qu’oublier de vivre, donc venir applaudir ceux qui importent les esprits californien et anglais en France avec le talent des virtuoses classiques.
Parce que, oui, j’ai un problème, mais je crois bien que je l’aime, cette incertitude, et j’ai peut-être une solution qui fera que, comme espéré, il y aura un écran géant et sa vidéaste attitrée. Dans tous les cas, promis, si vous venez, vous verrez la belle Johnnyfer de tout près, histoire que vous ayez envie de retenir la nuit.
Parce que l’aura, c’est mignon ; mais c’est pas mal non plus, un concert passionnant pour une entrée libre, un droit absolu de sortir sans payer (même si c’est pas sympa pour les rtiss), la création mondiale d’une composition en présence de son auteur, et la possibilité de participer de vive voix à ce moment de frissons.
Laissons les fans du Pharaon, le seul banquier capable de décréter avec suc(c)ès un « hommage populaire », lui obéir et jouer ses ordres par cœur (ou biker, je sais plus) ; quant à nous, les paresseux qui foutons le bordel, retrouvons-nous ce soir en l’église Saint-André de l’Europe pour le concert « Orgue et soprano » de Jennifer Young et Peter Bannister, puisque toute la musique que l’on aime, elle vient de là, elle vient du feeling, du talent, du travail, de la vibe, de l’incroyable muté en beauté comme un chat. Ce serait chouette de vous compter parmi nous, ne serait-ce que pour rappeler que passer 90′ dans une église avec de la musique si variée et si décollante qu’elle te fait oublier ton nom, c’est ça, la rock’n’roll attitude. La vraie. L’autre, elle t’oublie.
Allez, zazou, tourne le temps à l’orage, et le loup sortira de sa cage.
Je te promets.