Je hais d’amour les chats de hasard
Quand je remplace le titulaire de Notre-Dame (j’ai pas fini) de Vincennes, en sortant du RER, je passe toujours par la petite rue parce qu’il y a un véto et, parfois, quand il fait beau mais pas trop, il laisse un chat ou deux dans une espèce de petit jardin, à l’entrée – comme ici. Quand y a patcha, c’est un peu triste ; mais quand y en a, aussi, parce que vient toujours ce moment du :
– Sans déconner, tu t’barres ? Comme ça ? Et moi, je reste là, c’est ça ?
Alors, t’expliques que, par ta musique encore plus que par ta beauté, tu dois apporter du réconfort à une famille en deuil (et, accessoirement, gagner quelques picaillons). Et, à tous les coups, le tibonom qui n’aurait pas hésité à t’arracher le bras deux secondes plus tôt, insiste :
– T’es sûr que tu vas m’abandonner ? J’veux pas rester là, moi ! Chu mignon !
Argh.