De l’âme des moteurs
Et pourquoi pas ? J’admets être aussi titulaire de ce magnifique instrument. Il est moche et il sonne vilain, je le confesse, MAIS, ce week-end, passé le coup de chiffon qui va bien, il avait l’immense avantage de fonctionner contrairement au bitouniou à tuyaux dont le moteur avait rendu l’âme à qui elle appartient. (Non, je sais pas si les moteurs ont une âme, juste que les camions sont réputés en avoir une.)
Me rappela le mariage d’un mien frère, dans une petite chapelle du Beaujolais, où chacun se gaussait de mon souhait de jouer l’harmonium en sus de l’orgue en plastique, les sommités locales s’étonnant même que l’objet poussiéreux n’eût point déjà été bazardé. Il advint que panne de courant. Devinez quelle bestiole je ploum-ploumai. Parfois, la vie sait être ironic, doesn’t she?