Dans la forêt noire et ensoleillée
Quand vous concertez, il arrive que l’on vous vienne quérir en carrosse, décapotable, traîneau à chiens, dirigeable et autres vistemboires à réaction. Il arrive aussi que vous soyez amenés à mouvoir vos propres pattounettes comme un grand afin de gagner le lieu où vous devez donner la première de Soleil noir, récital pour orgue et contreténor fomenté et fermenté avec Michaël Koné. Par chance, en dépit de l’absence de canidé sauvage, le chemin ni la tribune n’étaient désagréables.
Comme quoi, même sans esclave, il est parfois loisible de se gouleyer d’être vivant.