Chanter, disait Michel Bühler, c’est le PPCM : le plus petit commun multiple. Le truc qui unit tous les hommes, même les plus intelligents. Tenez, les militaires, par exemple. Ben, même eux, dont personne ne contestera l’intelligence, surtout quand ils manient leurs machins hors de prix qui ratatatatament, quand ils se retrouvent, pam, ils chantent ensemble. Hasard ou réalité scientifique ? Bon. Ils chantent l’égorgement des filles et des compagnes, ils chantent contre le sang impur, bref, c’est pas rien, ce me semble : ils chantent.
Même des gens encore plus intelligents que les militaires – si, désolé, c’est possible : les supporteurs de foute. Pareil, dès qu’ils sont ensemble, hop, ils chantent. Des hymnes à la gloire du royaume d’Anne Hidalgo ou dans l’espérance d’une sodomie généralisée pour tous les adversaires qui le souhaitent et, parce qu’ils sont dans le don, pour les autres aussi. Donc même eux, qui ont un certain niveau intellectuel, nul ne le contestera devant une batte de baseball, un pavé ou un poing américain brandi sportivement, ils chantent.
Alors, même si on a la chance d’être beaucoup plus cons, pourquoi pas nous ? Impossible de faire exception à la règle. Chanter, c’est ce qui rassemble les hommes. Nous aussi. Chanter, c’est aussi ce qui rassemble quatre chanteurs, décidés à fredonner sur la même scène et avec la salle, en espérant que vous serez dans cette aventure. Au programme, avec la participation inestimable du kazouiste et guitaristologue Sébastyén Defiolle, le charismatique Jann Halexander…

Le feel-good-singer de l’extrême Claudio Zaretti…

Le génial rentre-dedans Barthélémy Saurel…

Et puis y a moi aussi, mais c’est pas pareil. Voulez-vous chanter avec nous, ce soir du 29 novembre, à 19 h, au théâtre du Gouvernail (Paris 19) ? Réservez vite ici, nous commençons nos vocalises.