… and nothing else matters

  C’est un peu l’avantage du clavecin. D’emblée, t’es hors jeu. Dans un monde autre. Inactuel, quelque moderne soit ta musique. Et ça, dans un « écosystème culturel » obsédé par l’actualité, réelle ou fantasmée, mazette, ça fait du bien. Par exemple, quand Anna Homenya incarne digitalement les grooves du sieur Couperin, ça donne cinq feelings différents…

Invitation à la lévitation

  Quand un grand virtuose joue la musique qu’il aime, parfois, on se dit que tout le monde pourrait la jouer. Puis, quand il la joue, on se dit que l’on s’est bien trompé, y a quand même de la plus-value dans l’air. Nicolas Horvath fait partie de ces frustrateurs. Malgré nous, on s’en réjouit….

Synesthésiquement vôtre

  Avide de paysages intérieurs, Charlotte Isenmann a poussé – par le truchement de Nicolas Fiery – l’audace jusqu’à traduire en notes, selon ses propres battements de cœur, les impressions d’un peintre costaricien. Le résultat saisit d’un bout à l’autre. Au festival Komm, Bach!, nous sommes heureux d’avoir recueilli ce témoignage d’une jeune danseuse, comédienne,…

Un de mes programmes préférés

C’est une sorte d’histoire que nous raconte la superstar worlwide de son époque : cette Douzième grande étude pour orgue est la plus narrative, la plus longue et la plus trop courte du recueil plaisant à souhait gratté par le désormais sous-estimé (pensez, il écrit de la musique plaisante) Sigismond Neukomm. À l’invitation de Christophe…

Une once de grâce dans ce monde de patapoufs

  Les clichés sur les Russes n’y peuvent mais : de ce que nous connaissons d’elle, Anna Homenya est une femme tout aussi « bien tempérée » que son clavecin. Par chance, sous ce maintien bouillonne la lave musicienne. Témoin ce diptyque contrasté évoquant ses paysages intérieurs…    

Nothin’ can save me but myself

Pas toujours, mais parfois, il faut compter juste sur soi. Surtout quand vous donnez un récital dans un endroit exceptionnel et que la mécanique se révolte. Oh, bien sûr, être entouré de la capteuse d’images mouvantes coutumière et d’une des plus fantastiques jeunes organistes que l’on connaisse, réduite pour la circonstance à l’état de lutin…

Libérés, délivrés

  C’est notre chouchou. Tous les artistes du festival Komm, Bach! sont nos chouchous ; mais lui, c’est notre chouchou. Tant pis s’il n’aime point être présenté de la sorte. En somme, il estime être, le présomptueux, libre comme une statue indéboulonnée par d’incultes racistes de merde. Ça tombe bien. Nous, on ne veut pas…

Succès doré

  Parmi les golden hits du piano, celui-ci tient le menton à beaucoup de pièces spectaculaires. L’interprétation très concentrée que Nicolas Horvath a offerte au festival Komm, Bach! lui rend sa simplicité profonde. Joie !    

Esprit sain

  Quand un sacristain te dit : « Constatant qu’il allait faire fort chaud, je craignais que tu eusses soif. Or, il restait un peu de substance hydratante après mon anniversaire » eh bien, même si le 51 n’est pas dans ta zone de confort dégustatoire, tu bois la Vittel hyperfraîche. Éventuellement un peu aromatisée, mais exclusivement…

Deux paysages en solo

  Jouer une sonatine pour clarinette au saxophone : et pourquoi pas ? Cette pièce pas taillée pour son instrument, Dmitri Ouvaroff l’habite pour traduire – c’est le défi du concert – une partie de ses vastes steppes intérieures. Profitez bien du guide !    

Quand le sable file entre nos doigts

    Est-ce de là que tu repars, où tu reviens chaque fois ? Après Jean-Jacques G., Claudio Z. semble nous parler de nous en nous racontant son paysage intérieur – thème du concert du festival Komm, Bach! dont est extraite cette vidéo. Bonne promenade dans nos jardins plus ou moins secrets tels que les…

Dans le mystère suspendu

  Que les amateurs d’un piano exubérant veuillent bien chercher leurs pains quotidiens ailleurs. Aujourd’hui, les petits marteaux vont offrir des pointillés aux auditeurs, mélomanes ou curieux, grâce à cet extrait choisi du concert Komm, Bach! précisément nommé Paysages intérieurs. Grâce et mystère nous accompagnent !    

Chantons hautement, je vous prie

  Et si l’on se réjouissait de réunir une clarinette et un orchestre à cordes avec un saxo et un orgue ? Bienvenue dans une pièce superbe, supérieurement transcrite et interprétée par les plus Parisiens des musiciens russes, sous la houlette et les micros de Mme Inna Ouvaroff en personne.    

Lumière !

  Ce n’était pas prévu d’enregistrer cette pièce. Mais il y avait le temps, l’orgue et un formidable musicien qui en voulait encore. C’est ainsi que s’est construit le concert YouTube des Splendeurs de la catastrophe : on ouvre sur les Ténèbres, symbole des catastrophes ; on clôture sur la Résurrection, splendeur de la catastrophe…

Y a d’la joie : les artistes

  Pour le dernier concert de sa quatrième saison – rendez-vous ce soir à 20 h 30 précisément ici – et peut-être dernier concert YouTube, le festival Komm, Bach! s’enjaille en osant une thématique à contre-courant de la morne morosité ambiante. Une demi-douzaine d’artistes ont été convoqués pour nous rappeler que, malgré tout, malgré nous…

Dans le mouv’

  Magnifique cadeau offert au festival Komm, Bach! par le quatuor Akos, feat. Alexis Gomez, Aya Murakami, Théo Delianne et Cyrielle Golin : un bout de quatuor abandonné là par Franz Schubert. Alors que nous nous préparons à déguster le dernier concert de la saison, retour sur un des beaux moments de l’histoire du plus…

La petite blague du jour

  L’homo comicus a mauvaise presse. L’homme qui rigole, ça va, merci. Voici donc la chanson d’un homme qui rigole, in a way, propulsée pour le festival Komm, Bach! par l’un des chanteurs sempervirens que nous estimons le plus.    

Retrouvailles

  Le plaisir de la mélancolie russe sous les doigts de Jasmina Kulaglich – ou la joie de retrouver une artiste du festival Komm, Bach!, même si c’est pour évoquer une séparation…    

Toccata tacatac

  Vous prendrez bien un peu de musique qui ravive les couleurs des alentours ? Feuilletant les splendeurs des catastrophes musicales pour les besoins du récital, Vincent Crosnier a justement quelque chose d’idoine pour la circonstance…    

Sous-rions

Tu connais ce moment, oh, tu connais ce moment où, quand tu enregistres, alors que ce sera reproduit sans patch, id est comme en concert, la prise est plutôt correcte jusque-là, et tu ripes à une mesure de la fin. Ce semi-sourire dit « aux lèvres mordues » n’est rien moins qu’une promesse de suicide pour échapper…

Racontez-moi une autre histoire : les compositeurs (2)

  Après le succès du concert de ce samedi 6 juin, le festival Komm, Bach! a exigé de ses artistes qu’ils remettent le couvert… dès ce dimanche, à 16 h. Le thème du week-end n’était-il pas : « Racontez-moi une autre histoire (ou deux) ? » On prend donc presque les mêmes artistes (un organiste, un altiste,…

Racontez-moi une autre histoire : les compositeurs (1)

  Ce samedi 6 juin, à 20 h 30, quatre-vingt-quatrième concert du festival Komm, Bach!, le premier d’un diptyque dont le thème est : Racontez-moi une autre histoire (au moins). Après avoir évoqué les artistes invités,  il est temps d’évoquer les compositeurs. Au programme : Arlen, Bach, Beethoven, Borodine, Brel, Debussy, Dubois, Saint-Saëns, Scarlatti et…