Mille dieux !

Quand, pour te remercier d’avoir joué avec des animaux, échangé des blagounettes, bu des coups (par solidarité, bien sûr) et suçoté quelques nourritures, des gens t’envoient un colis incluant le truc photographié supra, tu te dois, en tant qu’être humain hypernormal, de leur délivrer, de manière élégante, un diagnostic fiable et définitif. C’est pas méchant,…

Kyrie Eleison

– C’est fait exprès : comme on ne met pas du chauffage en continu, on dit au thermostat de chauffer jusqu’à 5°. – Mais c’est complètement con ! Pourquoi vous lui demandez pas de se bouger les saucisses jusqu’à 18° ? – Ah ben ouais mais bon.

De mon perchoir (souvenirs, 2/3)

Au début, la neige, faut pas l’oublier, c’est des points blancs sur une photo. C’est après que ça a un peu plus de gueule. Cela étant, faut pas non plus être porté que sur la dépression (#nofilter mais c’est pas une excuse). Quand ça plane pour toi, c’est beau. Sinon, tu peux aussi, en rentrant…

En attendant Bruno Beaufils de Guérigny

Chaque concert Komm, Bach! est une joie pour l’organisateur quand il constate l’investissement des artistes et de leurs assistants dans le projet complètement con qui consiste à donner, pour peanuts, des récitals d’orgue. Tellement ringard et élitiste. Tellement pas rentable et tellement anti-macroniste. Tellement archaïque et chiant. Rock’n’roll, en somme. Or, le terme correspond bien à…

Le concert qui va faire fondre Paris

Trente-neuf concerts après la réinauguration de l’orgue, la Grosse Bête s’apprête à pétiller sous les vingt doigts de Valérie Capliez, genre trois médailles d’or de CNR et un p’tit prix de perfectionnement pour ceriser le gâteau. La dame s’apprête à nous jeter en pâture un succulent menu, préparé spécialement pour les curieux présents ce soir….

Ne comptez pas sur moi pour vous montrer la voix

Invité à sévir comme chantre à un convoi, je suis finalement promu organiste, faute de concurrent au poste.  Sous le regard du sosie Photomaton de François-Xavier Demaison, j’y étais accompagnateur au quatrième degré, remplaçant (1) le substitut (2) envoyé par l’adjoint habituel (3) du prestigieux titulaire (4). Ben, même si j’ai regretté de n’avoir point…

Mots d’Est

Les organistes passent. Les graffiti d’intrus restent. Pairs musiciens, osons, parfois, à ce titre, la modestie. Sans nous faire marcher sur les ripatons, mais bon.

Enfin un concert qui vous botte !

Pour le concert Komm, Bach!² du jour, on a importé deux zozos (pas de pluriel, merci) depuis l’Italie. Une jeune virtuose, de la race des pianistes-clavecinistes reconverties, donc capables de jouer n’importe quelle pièce extravagante pour orgue et qui te déclarent, des larmes dans les yeux, « mon vrai amour, c’est l’orgue ». Et un facteur d’orgue,…

En attendant Laura Sarubbi et Salvatore Pronesti…

Oui, c’est vrai. Organisateur désorganisé, j’avais oublié mon vrai appareil photo avant le concert de Pascal-Henri Polo. Alors, pour garder trace de ce concert spectaculaire, incluant les deux grandes toccata-et-fugue (la dorienne et le tube), le prélude 543 et la passacaille-et-fugue, rien xô, on a pris des photos pourries mais hypertypées avec des smartphones qui…

Bonne année !

C’était bien parti. Je rentrais avec un plantigrade prêté pour l’occasion, qui souhaitait kiffer la vaillebe en écoutant « Rires et chansons ». Et puis tout est allé trrrès vite. Une serrure qui refuse de s’ouvrir. La nécessité ce nonobstant de se glisser à l’abri. Le troc d’un matelas confortable contre un parquet de tribune d’orgue. Et,…

Backstage with Jann Halexander, Théâtre du Gouvernail, 16 décembre 2017

Enfin, quelques photos scluziv, volées avant le passage du chanteur, dans l’intimité des coulisses où je grenouillais afin de fredonner deux p’tites tunes. Le reste, bien sûr, ne se raconte pas. D’autant que j’ai bien foiré ma jolie photo du fer à repasser. Je trouvais ça tellement classe que cet accessoire fût prévu dans la…

En attendant Emmanuelle Isenmann et Olivier Willemin

Malgré une sourde-et-pas-que-sourde hostilité de tel ou tel hurluberlu, gros succès de la visite de l’orgue… … et du concert de la veille don’ Noé, avec la pétillante présence de Laure Striolo, du genre soprano qui chante l’intégralité de La Traviata, mais qui accepte aussi volontiers d’entraîner la foule dans un cantique populaire quand l’esprit du…

L’église n’est pas une salle d’Elton John sauf si

Soyons clairs, contrairement aux apparences, l’église n’est pas une salle de spectacles. Et cependant, pour accueillir la diversité, parfois, c’est une salle des fêtes comme une autre, et je le re-prouve, avec ou sans accent. (« Bertrand, tu as envoyé une candidature, faut pas mettre ce post ! / – Ben au contraire. J’ai jamais pris…

C’est Noël tout le jour…

… quand après un concert qu’un gougnafier a saboté autant qu’il a pu (mais pas autant qu’il l’espérait, toc), après trois messes où l’orgue était réduit à un ploum-ploumeur interdit de soli, une supervision désagréable par un frustré aux manières aussi fausses que doucereuses, l’intervention d’animateurs pas tous au top de la compétence ou de…

Vivant avec Jean Dubois au Petit théâtre du bonheur, 16 décembre 2017

La fierté : être invité par Jean Dubois, un des chanteurs que j’estime le plus, à « faire » la moitié de son concert du 16 décembre, pour que j’y étrenne des chansons pas pareilles et différentes de celles qui étaient pareilles aux pas différentes. En plus, ça se passait au Petit théâtre du bonheur, merveilleuse petite…

La classe et l’hygiène

Dommage que l’on ne puisse photographier l’odeur. Après un week-end passé dans le seul escalier qui mène à l’orgue, la litière du chat du curé libère une odeur répugnante qui aurait embaumé ce post. Une manière sans doute très sport d’accueillir le musicien salarié sans lui offrir un Chardonnay sous extincteur.

Je prends la moitié du Bonheur

Ce soir, je chante à Montmartre, au Petit théâtre du Bonheur, mais pas de bonne heure, ha-ha. Rendez-vous, donc, dans un théâtre cosy, pile au milieu des marches. Avec Jean Dubois, croisement de Renaud quand il avait du talent et de Bob Dylan quand il prononçait encore des mots, mais les deux en mieux. Moi,…

La révision de l’orgue enfin splikée

Pour entretenir un orgue, c’est simple. T’as un mec (quasi jamais une fille, hélas) qui est sur une échelle et qui trifouille des trucs avec un tournevis en lâchant « merde » de temps en temps – on le reconnaît facilement, il a un pantalon crade parce que, la veille, il a rampé dans un orgue, entre…