#anylifematters (Rupture de la malédiction, 3)
Il est temps de l’admettre : ils n’ont vraiment rien d’extraordinaire, ces gens de couleur. De quelle couleur, après, c’est une autre histoire.
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Il est temps de l’admettre : ils n’ont vraiment rien d’extraordinaire, ces gens de couleur. De quelle couleur, après, c’est une autre histoire.
Que les amateurs d’un piano exubérant veuillent bien chercher leurs pains quotidiens ailleurs. Aujourd’hui, les petits marteaux vont offrir des pointillés aux auditeurs, mélomanes ou curieux, grâce à cet extrait choisi du concert Komm, Bach! précisément nommé Paysages intérieurs. Grâce et mystère nous accompagnent !
Et si l’on se réjouissait de réunir une clarinette et un orchestre à cordes avec un saxo et un orgue ? Bienvenue dans une pièce superbe, supérieurement transcrite et interprétée par les plus Parisiens des musiciens russes, sous la houlette et les micros de Mme Inna Ouvaroff en personne.
Le retour de Jann Halexander à Paris devait se faire dans un beau théâtre à l’italienne : l’initiative est repoussée à la rentrée. En attendant, de petites scènes en bistro le chanteur se remet en selle avec, au piano, votre serviteur. Après un premier extrait ce tantôt, voici quelques éclats de voix proposées à l’Espace…
Ce n’était pas prévu d’enregistrer cette pièce. Mais il y avait le temps, l’orgue et un formidable musicien qui en voulait encore. C’est ainsi que s’est construit le concert YouTube des Splendeurs de la catastrophe : on ouvre sur les Ténèbres, symbole des catastrophes ; on clôture sur la Résurrection, splendeur de la catastrophe…
Ce n’est pas tout à fait l’Olympia, ni même le théâtre Michel où j’accompagnerai itou Jann Halexander à la rentrée ; mais c’était une belle manière de fêter la fin de l’interdiction des concerts, ce 22 juin, dès 18 h. Plus question d’attendre – attendre qui ? attendre quoi ? Plus d’une trentaine de spectateurs…
Pour le dernier concert de sa quatrième saison – rendez-vous ce soir à 20 h 30 précisément ici – et peut-être dernier concert YouTube, le festival Komm, Bach! s’enjaille en osant une thématique à contre-courant de la morne morosité ambiante. Une demi-douzaine d’artistes ont été convoqués pour nous rappeler que, malgré tout, malgré nous…
Magnifique cadeau offert au festival Komm, Bach! par le quatuor Akos, feat. Alexis Gomez, Aya Murakami, Théo Delianne et Cyrielle Golin : un bout de quatuor abandonné là par Franz Schubert. Alors que nous nous préparons à déguster le dernier concert de la saison, retour sur un des beaux moments de l’histoire du plus…
… elle arrive. Rendez-vous ce dimanche 21 juin à 20 h 30.
L’homo comicus a mauvaise presse. L’homme qui rigole, ça va, merci. Voici donc la chanson d’un homme qui rigole, in a way, propulsée pour le festival Komm, Bach! par l’un des chanteurs sempervirens que nous estimons le plus.
Le plaisir de la mélancolie russe sous les doigts de Jasmina Kulaglich – ou la joie de retrouver une artiste du festival Komm, Bach!, même si c’est pour évoquer une séparation…
Vous prendrez bien un peu de musique qui ravive les couleurs des alentours ? Feuilletant les splendeurs des catastrophes musicales pour les besoins du récital, Vincent Crosnier a justement quelque chose d’idoine pour la circonstance…
Tu connais ce moment, oh, tu connais ce moment où, quand tu enregistres, alors que ce sera reproduit sans patch, id est comme en concert, la prise est plutôt correcte jusque-là, et tu ripes à une mesure de la fin. Ce semi-sourire dit « aux lèvres mordues » n’est rien moins qu’une promesse de suicide pour échapper…
… Jean Dubois (parmi le plus top meilleur de ce qui se fait en chanson avec du français dedans), c’est pas mal, ce que tu fais, tu sais ?
Après le succès du concert de ce samedi 6 juin, le festival Komm, Bach! a exigé de ses artistes qu’ils remettent le couvert… dès ce dimanche, à 16 h. Le thème du week-end n’était-il pas : « Racontez-moi une autre histoire (ou deux) ? » On prend donc presque les mêmes artistes (un organiste, un altiste,…
Ce samedi 6 juin, à 20 h 30, quatre-vingt-quatrième concert du festival Komm, Bach!, le premier d’un diptyque dont le thème est : Racontez-moi une autre histoire (au moins). Après avoir évoqué les artistes invités, il est temps d’évoquer les compositeurs. Au programme : Arlen, Bach, Beethoven, Borodine, Brel, Debussy, Dubois, Saint-Saëns, Scarlatti et…
Le projet est désormais connu : nous avons voulu solliciter des artistes pour qu’ils nous racontent une autre histoire (au moins). Il y aura donc deux concerts. Un samedi, à 20 h 30, et un dimanche, à 16 h (cliquez sur les liens pour assister à la première diffusion en direct, en présence digitale…
Les amateurs de bruit détesteront ce post. Les autres dévoreront la double dentelle proposée en pièce jointe par Jean-Luc Thellin, organiste et claveciniste capable de jouer, et bien, tout ce que Bach a écrit pour deux ou quatre pattounes. Voilà le cadeau qu’il avait réservé pour le concert confiné des Splendeurs de la catastrophe….
Un grand morceau, une belle transcription, une grande pianiste. Comme disent les musicologues : le pied avec les mains.
Le festival Komm, Bach! ne programme que ses chouchous. Tous les artistes sont donc 100 % nos chouchous, mais Cyrielle Golin est encore plus 100 % notre chouchoute. Voici, en partie, pourquoi.
Une des premières pièces et une des œuvres les plus spectaculaires d’un compositeur soviétique plus tard vilipendé pour son omnipotence malsaine : voilà à quoi Jasmina Kulaglich s’attaque avec la virtuosité et l’énergie indispensables. Accrochez vos oreilles avant d’appuyer sur « Play », puis bonne écoute !
Enregistré dans les conditions du direct, dans une version pour orgue à deux mains et deux pieds, l’un des sommets in-finis de la fugue selon Bach, avec un chouchou de Jean Guillou (qui taquinait itou son Johann Sebastian) à l’orgue de Saint-André de l’Europe. Please, enjoy.
Extrait des Splendeurs de la catastrophe, voici un cadeau de la plus Française des pianistes serbes, souvenance de l’album Naxos où elle grava cette pièce en première mondiale…
– Mais vous n’avez pas invité ces diables de gratteux sans éducation dans un festival de musique savante ? – Ach, nein, mildiou. Juste des chanteurs de classe. Parmi ceux que l’on se dit : si des gens comme ça ils existent, peut-être ça vaut la peine que l’on continue à faire semblant d’exister…
Du 16 février au 10 mars, découvrez le grand entretien que nous a accordé le pianiste et compositeur Nicolas Horvath,
à l’occasion de la parution de ses Préludes à la lumière noire.
Cinq épisodes plus un bonus nous plongent à bâtons rompus
dans la fabrique d’une musique électro-acoustique puissante et profuse,
malaxée et propulsée par un jeune pianiste virtuose.
L’aventure commence ici !