Partage musical

Apprenant que je venais donner à boire à l’orgue, le sacristain s’est offusqué : – Mais tu ne peux le laisser boire seul, car c’est l’une des pires perversions qui soit que de laisser un orgue boire par-devers soi ! Alors, bon, par solidarité, j’ai accepté une lichette du breuvage qu’il me glissa afin que…

Architecture ferroviaire

  Grosse ambiance sur le dance floor. Voilà quelques jours que, presque sans partage, Claudio Zaretti squatte la play-list de ce site avec des chansons pimpantes. Pour ce jour, il explore un de ses vieux paysages intérieurs, évoqué via la chanson « Dans les gares » qui fait partie de celles que j’aime particulièrement, dans son répertoire,…

Éloge du p’tit coin

Et voilà. La folie Claudio Zaretti reprend. Cette fois, en trio, il est convoqué au coin. Une version inattendue et toute en suspension. Puisse-t-elle vous plaire !    

On the road forever

  C’est notre série Claudio Zaretti, faut croire. De quoi froisser sans doute la modestie irrémédiable de Mr Z. Cette fois, voici une fredonnerie sur la circulation et les croûtes – sur la vie d’artiste, donc – qu’il a offert au festival Komm, Bach! pour le concert YouTube du Grand Confinement intitulé « Paysages intérieurs« .  …

Avec Jann Halexander à Angers, 3 juillet 2020 (2/2)

Tous, nous avons nos petites appartenances. Tous, nous sommes donc un peu mulâtres. C’était le sens du tour de chant « Revivre. » dont tantôt s’ouvrit le premier volet.     Demeure ce paradoxe : comment être et mulâtre et de quelque part en priorité ?     Peut-être manière d’explication : nous ne sommes que d’où…

… and nothing else matters

  C’est un peu l’avantage du clavecin. D’emblée, t’es hors jeu. Dans un monde autre. Inactuel, quelque moderne soit ta musique. Et ça, dans un « écosystème culturel » obsédé par l’actualité, réelle ou fantasmée, mazette, ça fait du bien. Par exemple, quand Anna Homenya incarne digitalement les grooves du sieur Couperin, ça donne cinq feelings différents…

Dandinons-nous

  Pour la première fois, la « Chanson des îles » de Claudio Zaretti, fagotée en trio avec Jann Halexander et votre serviteur. Et le public pour se dandiner avec nous.     C’était une joyeuse façon de prolonger la relance post-Grand Confinement, qui suscita cet entretien…  

Invitation à la lévitation

  Quand un grand virtuose joue la musique qu’il aime, parfois, on se dit que tout le monde pourrait la jouer. Puis, quand il la joue, on se dit que l’on s’est bien trompé, y a quand même de la plus-value dans l’air. Nicolas Horvath fait partie de ces frustrateurs. Malgré nous, on s’en réjouit….

Tunisie angevine

Un jour (un peu plus, en fait), jadis, je suis allé en Tunisie. Pour le travail, bien sûr, pensez. J’en ai rapporté des lumières, des rigolades, des incompréhensions, de beaux et baroques souvenirs, des regrets d’ignorance, des amitiés éphémères, des rencontres ineffaçables… et une chanson que j’ai promenée, tantôt, à Angers, grâce à Jann Halexander….

Synesthésiquement vôtre

  Avide de paysages intérieurs, Charlotte Isenmann a poussé – par le truchement de Nicolas Fiery – l’audace jusqu’à traduire en notes, selon ses propres battements de cœur, les impressions d’un peintre costaricien. Le résultat saisit d’un bout à l’autre. Au festival Komm, Bach!, nous sommes heureux d’avoir recueilli ce témoignage d’une jeune danseuse, comédienne,…

Un de mes programmes préférés

C’est une sorte d’histoire que nous raconte la superstar worlwide de son époque : cette Douzième grande étude pour orgue est la plus narrative, la plus longue et la plus trop courte du recueil plaisant à souhait gratté par le désormais sous-estimé (pensez, il écrit de la musique plaisante) Sigismond Neukomm. À l’invitation de Christophe…

Avec Jann Halexander à Angers, 3 juillet 2020 (1/2)

Suite de la minitournée « Revivre. » de Jann Halexander pour visiter brasseries, cabarets et théâtres.     L’occasion de rendre visite à la dame qui dit si bien « Je t’aime » aux gens comme aux animaux.     Tout’ manières, hormis partager des notes tant que l’on est à peu près vivants et, si possible, faire vibrer…

Une once de grâce dans ce monde de patapoufs

  Les clichés sur les Russes n’y peuvent mais : de ce que nous connaissons d’elle, Anna Homenya est une femme tout aussi « bien tempérée » que son clavecin. Par chance, sous ce maintien bouillonne la lave musicienne. Témoin ce diptyque contrasté évoquant ses paysages intérieurs…    

Nanda renaît

Il y avait comme un air d’été dans la proposition de Jann Halexander, pour son tour de chant « Revivre. » où je l’accompagnais. Il y avait aussi comme un air d’été quand Nanda est venue faire une apparition – pardon, un feat. – et nous proposer de revivre. Hey, maybe it’s summertime again…    

Nothin’ can save me but myself

Pas toujours, mais parfois, il faut compter juste sur soi. Surtout quand vous donnez un récital dans un endroit exceptionnel et que la mécanique se révolte. Oh, bien sûr, être entouré de la capteuse d’images mouvantes coutumière et d’une des plus fantastiques jeunes organistes que l’on connaisse, réduite pour la circonstance à l’état de lutin…

Libérés, délivrés

  C’est notre chouchou. Tous les artistes du festival Komm, Bach! sont nos chouchous ; mais lui, c’est notre chouchou. Tant pis s’il n’aime point être présenté de la sorte. En somme, il estime être, le présomptueux, libre comme une statue indéboulonnée par d’incultes racistes de merde. Ça tombe bien. Nous, on ne veut pas…

Un signe pour mes canards

  Ceux qui rêvent de se dandiner avec cœur et intelligence peuvent mettre le cap sur le Théâtre du gouvernail. Poursuivant une aventure entamée tantôt à Lyon, Claudio Zaretti y partage la scène avec Jann Halexander.     Les deux olibrius m’ont invité à venir y pousser la clarinette et la chansonnette.     Ce…

Succès doré

  Parmi les golden hits du piano, celui-ci tient le menton à beaucoup de pièces spectaculaires. L’interprétation très concentrée que Nicolas Horvath a offerte au festival Komm, Bach! lui rend sa simplicité profonde. Joie !    

Esprit sain

  Quand un sacristain te dit : « Constatant qu’il allait faire fort chaud, je craignais que tu eusses soif. Or, il restait un peu de substance hydratante après mon anniversaire » eh bien, même si le 51 n’est pas dans ta zone de confort dégustatoire, tu bois la Vittel hyperfraîche. Éventuellement un peu aromatisée, mais exclusivement…

Le Verbe n’était pas qu’au début

Deuxième concert pour Jann, ce lundi 29 juin. Un deuxième pied-de-nez aux vedettes affirmées qui ne peuvent rentablement se produire que devant des centaines voire des milliers de clients. Ici, partage, aller-retour, prix négociables mais artiste intraitable sur ce qu’il propose (c’est son ploum-ploumiste qui témoigne). L’idée : retrouver l’échange. L’incroyable lien qui va de…

Deux paysages en solo

  Jouer une sonatine pour clarinette au saxophone : et pourquoi pas ? Cette pièce pas taillée pour son instrument, Dmitri Ouvaroff l’habite pour traduire – c’est le défi du concert – une partie de ses vastes steppes intérieures. Profitez bien du guide !    

Rupture de la malédiction, 4

  Se regarder dans un miroir est un bon moyen d’avoir une réflexion de qualité. En témoigne l’auto-ironie sans concession de Jann Halexander, toujours prêt à jouer avec la veine autobiographique sans se couper les cheveux veineux en quatre. C’est pour ça, c’est chouette d’improviser autour de ses récits…     De même, la chanson…

Quand le sable file entre nos doigts

    Est-ce de là que tu repars, où tu reviens chaque fois ? Après Jean-Jacques G., Claudio Z. semble nous parler de nous en nous racontant son paysage intérieur – thème du concert du festival Komm, Bach! dont est extraite cette vidéo. Bonne promenade dans nos jardins plus ou moins secrets tels que les…