Concurrence sauvage

Tu connais ce moment, oh, tu connais ce moment où, pile quand tu arrives en studio, pile devant la porte, y a des musiciens (en l’espèce Chat Guevara) qui donnent une aubade pour la nature et M. Zérisson. Et, donc, tu dois attendre la fin du concert pour bosser parce que, question décibels, il envoie,…

44 – Jour J+4

Aujourd’hui, comme depuis cinq jours, jour spécial. Réunis exactement sous le soleil de Drancy, quatre choristes, un trompettiss-baryton-chanteur, un réalisateur artistique (voire plus) ont accepté de se plier au jeu de l’album-de-quarante-quatre-chansons-enregistré-en-cinq-jours. Faut dire pourtant, ils sont pas toujours accueillis avec le smile. Genre s’ils sont retardés, le convocateur grogne et pourtant prend quelques minutes…

44 – Jour J+3

– Alors, aujourd’hui, Bertrand Ferrier, c’était vraiment une journée spéciale dans votre enregistrement du gros disque de 44 chansons « dans les conditions du direct »… – Oui, comme les autres. – Comme les autres conditions ? – Non, comme les autres journées. – Impressive, guy. On voit ci-dessus l’entrée du studio par laquelle, ce jour, vous…

44 – Jour J+2

– Bertrand Ferrier, bon ben, bonjour, j’crois qu’y a pas d’autre mot. Aujourd’hui, journée spéciale dans l’enregistrement de l’album 44 ? – Comme les quatre autres journées, oui. – Super, j’adore ton humour. C’est vrai que, demain, y a des loulous qui débarquent ? – Oui, on fait une première demi-journée avec des musiciens additionnels….

44 – Jour J+1

Ceci, c’était juste avant de tirer les rideaux pour que la musique sonnât sinon bien, du moins mieux. Puis, la journée passée, il fallut rouvrir la cage et battre des ailes jusqu’à ce que la vedette du quartier sollicitât à son tour quelque interaction au passage. Alors, interagir. Et pour le troisième jour d’enregistrement de…

44 – Jour J

Ça commence. Sans être en avance, on avance. Plus que huit séances. Comme un Romain, on écrit des « Je t’aime » en braille mais en évitant de brailler, façon Jean-Pierre Ferland. Jamais faux-cul, toujours focus, avec nos culs ronds comme des horloges, nous comptons le temps – le preste – à rebours. Sur les pointes. Merci…

Partir, ce n’est pas arriver

Du 3 au 7 juin, j’enregistremente 44 chansons. Jamais vous dites vous saviez pas que ça se passait ici, et ce sera parfait. Le projet « 44 », c’est : 8 ans de bourlingue de scènes en bistros, et réciproquement ; + de 100 concerts avec piano ou guitare à fredonner des chansons maison avec du texte…

J-7

À 7 jours de l’enregistrement des 44 chansons constituant le premier quadruple album du sieur Bertrand Ferrier, check complet avec Réjean, l’ingé son et coach vocal. On a fait des chikiti et des sss sss ; on a débattu pour savoir si une chanson à 12/8 ressortissait d’un shuffle ternaire ou d’un quatre temps ;…

Tactique du tic-tac

Aujourd’hui, on fait la quête : il reste deux semaines à peine pour que chacun – ça fait un peu de monde, youpi – se transforme en co-acteur de la chanson vivante. En clair, tout lecteur de ce post est sollicité pour verser des soussous dans la popoche d’Ulule, afin de m’aider à inventer un…

La nouvelle tétralogie en concert (4/4)

C’était un pari foufou : quatre récitals avec guitare, quatre mardis consécutifs, sur quatre thèmes distincts, animés par quarante-quatre chansons toutes différentes, avec quatre invités pour éclairer les concerts d’une sonorité alternative or somethin’, le tout afin de tester le concept et de promouvoir le projet d’album de 44 chansons avec piano, auquel vous pouvez…

Dans le miroir, une dernière fois

Fin de la Nouvelle tétralogie ce mardi. Parfois, la fin, c’est joyeux, surtout quand y a des gens sympa pour vivre ça. Ce coup-ci, je vais me mirer dans le miroir pour, comme un escargot et Vincent Baguian, vérifier si j’y ai laissé une trace. Au moins un invité de luxe viendra nous soutenir, vous…

La nouvelle tétralogie en concert (3/4)

Mardi 30 avril, c’était parti pour le troisième épisode de la Nouvelle tétralogie. C’était même mal parti. Sur une déception terrible. Une trahison.  Pas de quoi m’empêcher de profiter de la scène pour raconter ma vie. Quand même. Y a un minimum, bon sang.  En effet, cet épisode était résolument amoureux. Il fallait…

Ce mardi, on sème tous

Ce mardi 30 avril, près de l’Opéra Garnier, se déroule le troisième épisode du projet « Nouvelle tétralogie ». Aujourd’hui sont prévues des chansons amoureuses. Selon l’expression de l’expert Céline, venez vivre l’infini à la portée des caniches que nous sommes. C’est vrai que, déjà du temps de Je m’appelle Firmin, l’amour était une préoccupation infinie pour…

La nouvelle tétralogie en concert (2/4)

J’ai laissé des bouts de moi un peu dans chaque endroit, peut-être dans quelques esgourdes itou. Des bonnes et des fausses notes, des paroles, des bonbons, des chocolats parfois. Ce soir-là, pour le deuxième épisode de la Nouvelle tétralogie, constitué de « Chansons géographiques », j’ai invité mes commensaux à commencer – c’est hilarant, presque comme le…

Ce mardi, GGO

Oui, ce mardi, pour le deuxième épisode de la nouvelle tétralogie, j’ai géo. De fait, l’on va fredonner des chansons géographiques en mêlant (avec un « m », pas un « b ») les cartographies autochtones à celles de Claudio Zaretti. Compter sur votre curiosité voire, soyons flouflous, votre présence, cela serait bigrement joyeux ; et cela se peut…

La nouvelle tétralogie en concert (1/4)

Le premier épisode était bien, était chouette. Y avait des gens, du bon esprit, des fredonneries. Juste, le problème de base, c’est qu’il n’y avait point de piano. Donc j’ai demandé l’aide du public. Voilà le résultat.  Démuni, j’ai arrêté de rêver, afin de me consacrer aux rêves des autres.  C’est hyperplus généreux. …

Richard Wagner, tiens-toé ben, j’arrive !

Début de la saga ce jour. Je reviens sur scène à Paris, juste à côté de l’Opéra Garnier. Dans un endroit improbable, central mais bien caché. Avec l’incroyable Jean Dubois en invité. J’y tenais, il a accepté. Au moins, là, je suis sûr que vous aurez entendu un grand chanteur. Et, aussi, c’est moi qui…

Le « Projet 44 » tend sa sébile

Le projet « 44 », c’est : 8 ans de bourlingue de scènes en bistros, et réciproquement ; + de 100 concerts avec piano ou guitare à fredonner des chansons maison avec du texte dedans (et de la musique aussi) ; + de 200 chansons fredonnées en solo ou en trio, en « vedette » ou en partageant la…

Pas encore richard, déjà post-wagnérien

C’est un gros projet qui commence. Première étage de la fusée, une tétralogie physique. La suite suivra, inch’Allalalalalah. Déjà compter sur vous serait pomme-pet-deup. Pour rejoindre l’évènement FB, c’est ici. Pour acheter votre billet, c’est là.

Retour à l’atelier

Ce vendredi, l’ami Claudio Zaretti, souventes fois évoqué sur ce site,  vient fredonner ses hymnes revigorantes et roboratives à l’Atelier du verbe, un p’tit quasi-théâtre du côté de Gaité. C’est la promesse d’une soirée pétillante, même si je dois prévenir que je me faufilerai pour y faire un fitcheurine – ben oui. Vous y croiser…

As-tu deux secondes ?

Hélas, il y a Jul. Ouf, il reste surtout Julien Pauline, que Jann Halexander interprète ce jour, avec moi-même-je au piano. Aux tubes indémodés que fredonnait l’interprète (« As-tu deux minutes ? », « Ah que l’hiver », « L’âme à la tendresse »…) se mêleront des quasi raretés comme « L’étranger », des chansons qui résonnent avec la femme des Gémeaux (« Dis-moi,…

50 ans de chanson bühlérienne : la fête, Théâtre Atelier du Verbe, 18 janvier 2019

Alors on va être pulsatoire et stipulant : ce vendredi soir-là était un (bien) portant. Devant un théâtre archicomble – oui, de quarante places, mais bref –, il se fêtait les cinquante ans de chansons de M. Michel Bühler via un récital avec piano-voix-arrangements-mise en scène, basson-cor anglais-hautbois, trompette-baryton et récitant-haute-contre. Et des guest stars…

Tictoc, tictoc

Plus ça approche, plus ça ressemble à l’horizon, donc plus ça s’éloigne. Pourtant, au moment où ces lignes filochent sur le Net, la générale s’est passée (comme une générale). Plus qu’un raccord et une mise en place, et il sera temps de vérifier si le boulot fourni était à la hauteur des œuvres puissantes de…