L’ouverture du rideau

Parmi les six joyaux de la couronne violoncellique, Hannah Holmann a prélevé le quatrième qu’elle a égrené au long du premier concert intitulé Racontez-moi une autre histoire, enregistré, monté et diffusé pendant le Grand Confinement Universel. En voici le Prélude, solide et sinueux comme une danse hypnotique chargée de nous faire basculer dans le mystère…

… explosante-mouvante

Pendant le Grand Confinement Universel, David Sampson et Brett Douglas Deubner ont fait cadeau d’une Première mondiale au festival Komm, Bach! que je phagocyte avec une touchante modestie. Cet événement persistant tient à brasser un répertoire large allant de jadis aux aujourd’huis en passant évidemment par JSB. Dans la tradition des pièces contemporaines volontiers accueillies…

Splendeurs du confinement

La violoncelliste Hannah Holman, de l’Orchestre , claque vec sa « partenaire de quarantaine » un gros mouvement d’une magnifique sonate de LvB. Gratis pro Deo et pour les invités du festival Komm, Bach!, vous compris. C’est chouette, donc on partage pour faire passer le message. Site de Hannah : https://www.hannahholmancello.com/. Site de l’orchestre : https://www.nycballet.com/discover/our-orchestra.  …

Truc pour vieux

Le petit lutin du festival Komm, Bach! (le rôle du lutin étant définitivement dévolu à Julien Bret, le rôle du petit lutin était libre et désormais occupé) a souhaité claquer son tube avec son style particulier : une virtuosité discrète, toujours plus cachée que crachée. C’est fin, c’est joyeux, et ça ouvrait avec gourmandise le…

Un temps pour soie

  Le retour de la canicule n’y pourra mais : le beau, même so russian, n’attend pas l’hiver pour nous faire vibrer. Explorant leurs – donc nos – paysages intérieurs, Anna Homenya et Dmitri Ouvaroff nous offraient, en plein Grand Confinement, une plongée dans l’imaginaire médiévialisant d’un Glazounov fantasmant un ménestrel très personnel. C’est beau,…

On vous fait de gros bis

Après avoir secoué le théâtre du Gouvernail avec ses chansons chaudes et colorées, en coplateau avec Jann Halexander, Claudio Zaretti concluait le set du 9 juillet en reprenant un titre qui, officiellement, ne fait pas partie de ses golden hits mais, en vrai, si.    

Points de suspension

  Défricheur de répertoires rares, contemporains et souvent minimalistes, Nicolas Horvath explore avec gourmandise les trouvailles de jeunes compositeurs à qui il offre une vitrine luxueuse. En témoigne cette proposition de Melaine Dalibert, mise en valeur – pour le concert des Paysages intérieurs – par un jeu associant concentration et velouté.    

Nicolas Horvath, The Tapes Years (1/6)

  Deux péristyles à cette manière de critique. D’une part, parler de Nicolas Horvath, personnage récurrent de ce site. Le zozo au brushing est un pianiste virtuose, entendu dans le monde entier, coutumier de la Philharmonie de Paris et interprète d’innombrables ou presque disques allant de Liszt à Glass en passant par Czerny et Satie…

Architecture ferroviaire

  Grosse ambiance sur le dance floor. Voilà quelques jours que, presque sans partage, Claudio Zaretti squatte la play-list de ce site avec des chansons pimpantes. Pour ce jour, il explore un de ses vieux paysages intérieurs, évoqué via la chanson « Dans les gares » qui fait partie de celles que j’aime particulièrement, dans son répertoire,…

Éloge du p’tit coin

Et voilà. La folie Claudio Zaretti reprend. Cette fois, en trio, il est convoqué au coin. Une version inattendue et toute en suspension. Puisse-t-elle vous plaire !    

On the road forever

  C’est notre série Claudio Zaretti, faut croire. De quoi froisser sans doute la modestie irrémédiable de Mr Z. Cette fois, voici une fredonnerie sur la circulation et les croûtes – sur la vie d’artiste, donc – qu’il a offert au festival Komm, Bach! pour le concert YouTube du Grand Confinement intitulé « Paysages intérieurs« .  …

Envole-moi sans aile

Aller à l’hôtel implique-t-il d’enlever son sous-tif ? Là où résident de vieilles stars, peut-on vivre de belles amours ?  La modulation est-elle le sempiternel avenir de la chanson ? Réponse avec ce fameux et pétillant single de Claudio Zaretti.    

Avec Jann Halexander à Angers, 3 juillet 2020 (2/2)

Tous, nous avons nos petites appartenances. Tous, nous sommes donc un peu mulâtres. C’était le sens du tour de chant « Revivre. » dont tantôt s’ouvrit le premier volet.     Demeure ce paradoxe : comment être et mulâtre et de quelque part en priorité ?     Peut-être manière d’explication : nous ne sommes que d’où…

… and nothing else matters

  C’est un peu l’avantage du clavecin. D’emblée, t’es hors jeu. Dans un monde autre. Inactuel, quelque moderne soit ta musique. Et ça, dans un « écosystème culturel » obsédé par l’actualité, réelle ou fantasmée, mazette, ça fait du bien. Par exemple, quand Anna Homenya incarne digitalement les grooves du sieur Couperin, ça donne cinq feelings différents…

Dandinons-nous

  Pour la première fois, la « Chanson des îles » de Claudio Zaretti, fagotée en trio avec Jann Halexander et votre serviteur. Et le public pour se dandiner avec nous.     C’était une joyeuse façon de prolonger la relance post-Grand Confinement, qui suscita cet entretien…  

Invitation à la lévitation

  Quand un grand virtuose joue la musique qu’il aime, parfois, on se dit que tout le monde pourrait la jouer. Puis, quand il la joue, on se dit que l’on s’est bien trompé, y a quand même de la plus-value dans l’air. Nicolas Horvath fait partie de ces frustrateurs. Malgré nous, on s’en réjouit….

Synesthésiquement vôtre

  Avide de paysages intérieurs, Charlotte Isenmann a poussé – par le truchement de Nicolas Fiery – l’audace jusqu’à traduire en notes, selon ses propres battements de cœur, les impressions d’un peintre costaricien. Le résultat saisit d’un bout à l’autre. Au festival Komm, Bach!, nous sommes heureux d’avoir recueilli ce témoignage d’une jeune danseuse, comédienne,…

Avec Jann Halexander à Angers, 3 juillet 2020 (1/2)

Suite de la minitournée « Revivre. » de Jann Halexander pour visiter brasseries, cabarets et théâtres.     L’occasion de rendre visite à la dame qui dit si bien « Je t’aime » aux gens comme aux animaux.     Tout’ manières, hormis partager des notes tant que l’on est à peu près vivants et, si possible, faire vibrer…

Une once de grâce dans ce monde de patapoufs

  Les clichés sur les Russes n’y peuvent mais : de ce que nous connaissons d’elle, Anna Homenya est une femme tout aussi « bien tempérée » que son clavecin. Par chance, sous ce maintien bouillonne la lave musicienne. Témoin ce diptyque contrasté évoquant ses paysages intérieurs…    

Nanda renaît

Il y avait comme un air d’été dans la proposition de Jann Halexander, pour son tour de chant « Revivre. » où je l’accompagnais. Il y avait aussi comme un air d’été quand Nanda est venue faire une apparition – pardon, un feat. – et nous proposer de revivre. Hey, maybe it’s summertime again…    

Libérés, délivrés

  C’est notre chouchou. Tous les artistes du festival Komm, Bach! sont nos chouchous ; mais lui, c’est notre chouchou. Tant pis s’il n’aime point être présenté de la sorte. En somme, il estime être, le présomptueux, libre comme une statue indéboulonnée par d’incultes racistes de merde. Ça tombe bien. Nous, on ne veut pas…

Aïe, caïdat

  C’est l’histoire d’un gamin qui passe ses vacances en bousculant de gros tueurs pour jouer au babyfoot. C’est aussi l’histoire de l’avocat de très gros voyous qui passe son adolescence dans la rue brésilienne, au côté d’un copain dealer. Le gamin, l’ado et l’avocat sont les mêmes. Tous trois nous offrent une plongée incroyable…

Un signe pour mes canards

  Ceux qui rêvent de se dandiner avec cœur et intelligence peuvent mettre le cap sur le Théâtre du gouvernail. Poursuivant une aventure entamée tantôt à Lyon, Claudio Zaretti y partage la scène avec Jann Halexander.     Les deux olibrius m’ont invité à venir y pousser la clarinette et la chansonnette.     Ce…

Succès doré

  Parmi les golden hits du piano, celui-ci tient le menton à beaucoup de pièces spectaculaires. L’interprétation très concentrée que Nicolas Horvath a offerte au festival Komm, Bach! lui rend sa simplicité profonde. Joie !