Le paradis est possible…

  … mais, apparemment, faut se voiler la face capillaire. C’est ça, le problème, dans la vie telle qu’elle est. Quand on a des cheveux, bien sûr.    

Il suffira d’un cygne

  Oui, il suffira d’un cygne, un mâtin. Un mâtin tout tranquille, et serein. Qui jouerait ce tube, l’air de rien. Et ça donnerait ça.    

Les suites des suites

  Bach, et après ? Une suite en suscitant une autre, comme une matriochka en cèle une autre, Ernest Bloch en a claqué trois. Deux éclats de la première saga surgissent ici, entre profondeur et tonicité, sous l’archet langoureux et rugueux de Hannah Holman, artiste du festival Komm, Bach!, et femme dont le dernier concert…

Aucune allusion à la situation actuelle…

  … aucune. Pas même le fait que tonton Georges est censé vivre encore 61 ans suite à une judicieuse erreur du « directeur artistique du festival Komm, Bach! ». (C’est ça, suite à une erreur de Bertrand Ferrier, mais c’était pas forcément la peine de le stipuler.)    

Rêve asiatique

  Dès le premier Grand confinement, Jasmina Kulaglich a accepté de raconter d’autres histoires pour le festival Komm, Bach!. Dans cet épisode, la pianiste nous parle de pagodes à travers les estampes d’un certain Achille-Claude. Juste pour le plaisir du partage. Rater ce cadeau où l’élégance et la musicalité le disputent à la savante respiration…

Chantons sous l’appui

  Ma place préférée : j’adore chanter, mais je crois que j’adore encore plus accompagner. Fier d’être dans le coup pour l’enregistrement en live de deux titres du nouvel album de Jann Halexander.  

Points de suspension

  Il y a comme un air de funérailles, de mystère surtout, d’inspiration proposée aux oreilles qui passent. Et tout cela est produit par Hannah Holman, violoncelliste iconique du New York City Ballet, qui vient de célébrer son nouvel anniversaire (Hannah, pas le NYCB). Fêtons l’artiste en la cyberapplaudissant pour cette pièce offerte au festival…

Plaque et or

  Rendant hommage à son complice Yannick Le Nagard à l’occasion du Premier grand confinement, Jean Dubois a proposé aux spectateurs du festival Komm, Bach! d’explorer une autre histoire, une nôtre histoire. Et ça donne ça.    

Contours de l’alto nouveau

  Il n’y a pas de solutions. Il n’y a qu’un peu d’avenir. Juste – et c’est tant – du possible à susciter, des émotions à fomenter, de la musique à partager. Si vous partagez cette désillusion joyeuse, bienvenue sur mon boulevard… et celui de Brett & Pat.    

Un tube des cordes (vocales)

  Tu sais que tu n’as jamais ouï la moindre mélodie française tubesque si, dès les premières notes de ce tube de la mélodie française, tu n’as pas envie de crier : « GNAGNAGNAAAA… ILS MÉDIIIIIIIITEUH… »    

Ça va crépiter

  Dictateur inavoué de la Pensée complexe essaye d’écraser les libertés des individus et la possibilité de partager le beau ensemble, les deux étant consubstantiels ontologiquement. Avec nos moyens moyens, nous aurons donc le plaisir de lui adresser un p’tit doigt en propulsant ce samedi un concert de confinement sur YouTube, allant et venant entre…

Simplicité du wow

  Lors du premier Grand confinement, Hannah Holman, violoncelliste iconique du New York City Ballet, a offert une série de pièces de Bach pour les spectateurs du festival Komm, Bach! que je machinchose. Aujourd’hui, nous en extirpons la première. The tube. En français : le hit. Bienvenue, en toute simplicité, chez une des grandes violoncellistes américaines….

Rendez-vous à Youkali

  Dans un monde où l’on nous intime de rester chez nous en attendant le nouveau Youkali (le vaccin, donc), il est temps de penser que d’autres youkalis sont possibles. La magie du duo formé par Emmanuelle Isenmann et Jorris Sauquet nous y invite. Non, il n’y a pas de Youkali ; n’empêche ! Certains…

L’homme qui zébrait l’espace

  Certains deviennent altistes parce qu’ils n’ont pas réussi à être violonistes. D’autres parce que cet instrument leur paraît riche de possibles immenses qu’il convient d’explorer. Concertiste international, Brett Douglas Deubner fait partie de ces solistes qui pensent que leur instrument est une chance à explorer tous les jours. Créateur de dizaines de pièces en…

L’Indienne sort Dubois

  Aujourd’hui, tout en mid-tempo, mettons en avant un cadeau fait par l’ami Jean pour aider le festival Komm, Bach! à passer un Premier confinement aussi smooth que poétique. Alors que les wannabe dictateurs fourbissent leurs armes, entre muselage, antimanifs, asservissement économique, rhétorique anxiogène, menaces et report des élections (parmi d’autres), coinçons la bulle le…

La vie est une bagatelle – parfois de Tomo Hirayama

  Depuis la centaine de concerts d’orgue-et-pas-que organisés après la restauration de l’orgue en octobre 2016, le festival Komm, Bach! que je coordonne as much as possible espère offrir gratuitement aux mélomanes et aux curieux des musiques d’antan, de jadis, de tantôt et d’aujourd’hui. Grâce à Jasmina Kulaglich, le Premier confinement nous a permis de…

Orgasme du désespoir

  Réunir deux génies de la chanson en français avec du texte dedans : le festival Komm, Bach! l’a fait, en convainquant Jean Dubois, exceptionnel « ACI » souvent loué sur ce site (même ici), de fredonner du Charles Trenet – que nous pouçons en l’air et qui fut un tout p’tit peu plus connu mais est…

Dansons, maintenant

  Sous l’archet souple et attentif de Hannah Holman, la vie danse doucement et joliment. Un cadeau offert pour le Premier grand confinement, qui n’en résonne certes pas avec moins de force pendant ce Deuxième petit emprisonnement…    

Paître, peut-être

  Jorris Sauquet, le merveilleux lutin des orgues parisiens, a tantôt claqué pour le festival Komm, Bach, dans les conditions du direct, une version isoirienne d’une splendeur grattée par Johann Sebastian Bach – fût-ce en l’honneur de cette pleutrerie qui pue bien du cul, aka la chasse. Le contexte immonde exclu, qu’il s’adresse aux riches…

Un peu de beau au cœur

  Tensions, haines, absurdités, angoisses, difficultés, souffrances : la musique n’efface rien, mais elle laisse imaginer qu’un monde beau est possible. Surtout quand Christophe Guida et Pierre Makarenko offrent, en bis, une pièce magnifique de Johann Ludwig Krebs lors d’un concert donné – le mot n’est pas anodin – à qui le voulait ouïr. C’est…

Circonvolutions et fumerolles fantasques

C’était un temps très raisonnable : on avait mis le beau à table. Pour le dernier concert avant le Nouveau Confinement, Christophe Guida avait entraîné avec lui un répertoire l’associant au hautbois magnifique de Pierre Makarenko… tout en réservant une place précieuse comme une pierre (ha, ha) pour l’orgue seul. Parmi ces moments en solitaire,…

Voyage au bout d’avant la nuit

Ils auront fait leur possible mais, ce jeudi soir, nous gagnerons au sprint. À 19 h, je donnerai le dernier concert d’avant le Deuxième Grand Confinement. Le cœur lourd, car il devait y en avoir deux, le concert est amputé (y compris de l’after) pour permettre aux spectateurs de rentrer avant le pot-au-feu, des projets…

Le mystère Krebs enfin dévoilé

Il y a du Albinoni, du Mozart et du Haydn dans la pièce jointe, affirme l’organiste, dans cette pièce qu’il partage avec Pierre Makarenko, son collègue à anche double. Vincent Borel, qui signa le très technique livret du disque Krebs de Christophe Guida, y voit même « l’effacement de Leibniz devant Goethe ». Après, on n’est pas…