Jean-Luc Thellin file à l’allemande
Le charme discret de l’élégance musicale porté par un clavecin somptueux – et pas que par son décor : tel semble être l’idéal de Jean-Luc Thellin, à en croire cette danse douce offerte au festival Komm, Bach!.
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Le charme discret de l’élégance musicale porté par un clavecin somptueux – et pas que par son décor : tel semble être l’idéal de Jean-Luc Thellin, à en croire cette danse douce offerte au festival Komm, Bach!.
Beethoven étant un supermarché comme les autres, son « anniversaire » a été l’occasion d’une frénésie d’enregistrements congrus et incongrus. À côté des parutions convenues et pas forcément inintéressantes pour autant, ont poussé des audaces comme « A chronological odyssey », le coffret génial de Cyprien Katsaris (critique partielle çà et là), associant transcriptions et sonates originelles pour…
L’Ave Maria que n’a sans doute pas écrit Giulio Caccini est enfin disponible dans une étonnante version orgue et trompe de chasse, enregistrée dans les conditions du direct pour le festival Komm, Bach!.
Après la microconfrontation entre deux pièces plus ou moins de Bach (la chaconne busonienne et le diptyque BWV 582), Jean Guillou se proposait de gravir deux hénaurmes montagnes au cours du même concert, cette fois du côté de Franz Liszt. Il s’agit de la Sonate en si mineur pour piano et de la Fantaisie…
Les connaisseurs le savent, les ironistes s’en amusent : sans le piano, il n’y aurait point eu de Jean-Guillou-organiste-iconique-de-Saint-Eustache, ainsi que l’interprète le rappelait en 2013. Du reste, la tradition est bien ancrée : si, jadis, Jacques Taddei donnait concert orgue et piano, nombre d’organistes continuent de taquiner plusieurs claviers avec une même maestria…
C’est toute la morale de l’histoire. Quand les préfets autorisent des carnavals « faits main » (pour ceux qui n’ont pas les codes, bien sûr), les gouvernants des déplacements en groupes assis sur de longues périodes, alors que la culture est interdite et ses acteurs sont assassinés économiquement par le pouvoir, tentons encore d’avancer – comme…
… chante Claudio Zaretti à l’occasion du concert « Le futur est en flammes », à l’invitation du festival Komm, Bach!, festival d’orgue-et-pas-que qui a pris plaisir à intégrer sporadiquement des chansons au long de ses concerts YouTube. Dont, donc, « Manouche ».
D’accord, d’accord : ce ne sont pas les conditions les plus chicosses-chicosses pour chanter et ploum-ploumer. Mais c’est déjà l’occasion de partager quelques sons devant de vrais gens, donc, in a way, de garder la foi !
À l’occasion du cyberconcert orgue et cor de chasse (notamment), offert au festival Komm, Bach!, Bruno Beaufils de Guérigny, aka 2BdG, a passé un coup de fil au Seigneur afin de vivre pour lui et pour le bien de son voisin. Nous n’avons pas connaissance de la réponse, mais la sollicitation vaut le détour…
… et toujours cette lutte pour faire de la musique malgré les absurdités anticulturelles du gouvernement. Pour chanter, partager, réfléchir et s’émouvoir ensemble avant d’être noyés par les décisions des puissants ou, simplement, la vie. D’où la présente vidéo.
Bernd Alois Zimmermann avait décidé de mourir. Il termina les pièces qui lui avaient été commandées. Juste après avoir achevé les « Quatre études brèves », il se tua. Emmanuel Acurero, pépite vénézuélienne des écoles de violoncelle du CNSMDP, sait en rendre la puissance et la fatalité intérieures, par-delà les défis techniques. Accrochez-vous pour 4′ d’émotions…
Depuis que l’État cadenasse les lieux culturels, depuis qu’il interdit l’art dans les lieux cultuels, depuis qu’il tente de pulvériser les acteurs du milieu artistique, les lignes de fuite existent pour ne pas mourir la gueule fermée. Parmi elles, les concerts sauvages, dans des lieux improbables, devant un public compté qui ne découvre souvent…
– Vous voulez faire une captation en vue du concert « Le futur est en flammes ! », mais ça va pas être trop FORT, au moins ? – Oh, si peu, si peu.
Une hymne. De la pétillance. Du tube et des tuyaux. Ainsi s’achevait le concert « Y a d’la joie ! » qui, lui-même concluait la quatrième saison du festival Komm, Bach!. Les snobs peuvent bien faire la moue ou la molle : on ne jouera jamais pour eux.
Toujours pensé que jouer de l’orgue, c’était mieux dans le noir. En fait, me dis qu’être dans le rouge, pour une fois, c’est bien aussi.
Ce qu’il y a de bien, avec les Suisses, c’est qu’ils sont encore fiers d’être Suisses. On le savait pour les Vaudois : un mondialiste comme Michel Bühler, capable d’apprendre l’arabe et de réclamer plus de chansons en mandarin et de multiplier les voyages sur le globe quasi entier, a toujours chanté avec ferveur…
Le festival Komm, Bach! est un festival d’orgue-et-pas-que. Donc il accueille solistes et ensembles vocaux ou instrumentaux, créateurs lumière, récitants et autres étrangetés. Mais il se réjouit de compter parmi ses artistes, à l’occasion de certains cyberconcerts, des chanteurs et créateurs, parmi lesquels Jean Dubois, Claudio Zaretti et le duo Romain Watson & Magic…
Voici du Debussy qui aura peut-être encore plus le goût de Debussy car ce n’est pas tout à fait du Debussy ! Le musicologue Robert Orledge, qui pousse la passion jusqu’à une certaine loufoquerie so british, s’est lancé depuis 2001 dans une entreprise de fan informé : étendre le répertoire, tant pianistique qu’orchestral, d’un…
Croire ou ne pas croire, telle est la question que ne se pose plus Jann Halexander. Invité à l’accompagner une fois de sus, je crée do et quelques autres notes sur un piano plutôt exotique. Un peu de musique vivante quand le gouvernement tente d’assassiner la culture : youpi.
Jann Halexander m’invite à ploum-ploumer sous sa voix pour quatre chansons d’un concert diffusé en livestream sur FB. Ce n’est plus le luxe des vraies salles de concert avec un public chaud bouillant, mais c’est déjà de la musique vivante, partagée avec les quelques spectateurs qui ont pu obtenir les places disponibles pour le…
De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, et un peu plus : c’est ce qu’il faut, à l’heure où le disque physique est réputé agoniser, pour en proposer un, au hautbois solo, et avec (surtout) du Georg Philipp Telemann au programme, compositeur qui n’est pas réputé comme le plus sexy et passionnant des noms…
Le problème, avec le sax, c’est que les gens de tout sexe le vivent comme une obsexion. Sinon, vu de la scène, c’est plutôt cool.
Aujourd’hui, nous comptons conter la suite de l’histoire d’une intégrale développée autour d’un label neuf, organophile et (trop ?) éclectique. Indifférent à la concurrence mais ni ignorant des précédents marquants ou des actuels à forte résonance médiatique, ni inconscient devant la tâche ni les références, sans l’appui des grands médias mais avec celui de…
Soul and groove, deep with beat: « Voici ton score et tes partners, mettez du feeling. » Le reste est saxophonique.
Chacun le sait, le gouvernement français est une bande de gougnafiers sans vergogne. Tout acte posé en faveur de la culture est donc un coin enfoncé dans le bide monstrueux de ces salopards. Au jour le jour, à notre mesure, en jouant, en créant, en répétant, en enregistrant, nous continuons à lutter contre ces…
Du 16 février au 10 mars, découvrez le grand entretien que nous a accordé le pianiste et compositeur Nicolas Horvath,
à l’occasion de la parution de ses Préludes à la lumière noire.
Cinq épisodes plus un bonus nous plongent à bâtons rompus
dans la fabrique d’une musique électro-acoustique puissante et profuse,
malaxée et propulsée par un jeune pianiste virtuose.
L’aventure commence ici !