Nicolas Horvath joue Alvin Lucier (Grand Piano)

  Après avoir été le musicien classique qui fricote, lascif, avec la scène harsh noise, le jeunot à brushing qui claque son Liszt et ébaubit l’assistance par sa virtuosité, le spécialiste de la musique minimaliste puis d’Erik Satie, le praticien des concerts de 12 à 24 h sans quitter la scène, Nicolas Horvath a noué…

Julius Berger joue « Bach Frequencies 60-90 » (Solo Musica)

  Cet album est d’abord un disque de circonstance, puisqu’il a été fomenté pour tuer l’ennui et le néant des musiciens par temps de Covid. C’est ensuite un projet conceptuel puisque, faute de pouvoir enregistrer avec un orchestre ou de jouer de ci de là, Julius Berger a choisi d’enregistrer des pièces de Johann Sebastian…

Vittorio Forte joue Earl Wild, Odradek (2/2)

  Après un premier épisode ébouriffant, qui nous rappelle si nécessaire que les vedettes médiatiques du piano ne sont pas les seules à maîtriser le clavier, parfois au contraire, nous partons sur les ailes de la « Danse des quatre cygnes » de Piotr Ilitch Tchaïkovsky, extraite du Lac, où l’on suit ces quatre oiseaux…

Vittorio Forte joue Earl Wild, Odradek (1/2)

  Retardé et sérieusement menacé par le succès du coronavirus, de ses variants et de ses recombinations, le présent disque est déjà une victoire de la musique sur la folie anticulturelle du monde. Il enquille des transcriptions d’Earl Wild (plus un bis de Vittorio Forte en personne ou presque), rendant hommage au pianiste américain «…

En processus 2

  – On n’a pas eu le temps de tout enregistrer pour le concert de novembre… – Ben, c’est pas grave, avec l’autorisation du curé et la validation des gestionnaires du planning paroissial, on en remet une petite dans la cheminée quand vous voulez, non ?     – Ah ben, vu comme ça… –…

Andrea Griminelli, « Nessun Dorma. The Opera I love » (Decca Italy)

  Dédié notamment à Sting et à Andrea Bocelli, ce disque produit et inventé par le flûtiste Andrea Griminelli fera grincer les grincheux et ronchonchonner les grognons, c’est dire s’il a d’emblée notre sympathie. Il est porté par la conviction que la flûte est l’instrument le plus proche de la voix humaine (même si l’on…

En processus

  Ces jours-ci, on enregistre à tour de bras. En ce moment, ça sent plutôt l’orgue-et-trompette, même si Guy Touvron a de sacrés airs de Romain Didier…

Nicolas Horvath joue Brillon de Jouy (Grand piano)

  Il en va des exotismes comme des individus : ce qui, en eux, aguiche a priori n’est pas toujours ce qui retient a posteriori. Or, un certain exotisme auréole le nouvel enregistrement de Nicolas Horvath – même si le concept de « nouvel enregistrement » est très relatif chez un pianiste enregistrant plusieurs centaines de disques par…

Ding dong

  N’en déplaise aux puissants, réveillons-nous. Le pouët-pouët suivant peut joyeusement nous y aider.    

Maintenant, deuxième

  Deuxième épisode du cycle lumineux de Matthias Pintscher, « Now II » traque la lumière noire à l’aide des cordes d’Emmanuel Acurero. L’oxymoron vaut le coup d’oreilles.    

I have a dream (and you can watch it)!

  Avec près de 300 vues en à peine 36 h, le cyberconcert du festival Komm, Bach! réunissant orgue et chœur de jeunes filles a rencontré un franc succès d’emblée. Désormais, il est disponible en replay, avec une set-list diversifiée et un coquetèle d’émotions à savourer sans modération. Pour les curieux, voici le programme ;…

Soyons Polysons

  Le gouvernement interdit les élections et les rassemblements culturels – sans doute une coïncidence. Qu’importe, on continue. Ce samedi soir, en toute légalité, profitez d’un concert associant le chœur des Polysons – de jeunes chanteuses de Belleville managées par Elisabeth Trigo – et l’extraordinaire lutin des orgues, Jorris Sauquet en personne. Une heure de…

Dansons malgré que

  Puisque, chantait Marie-Paule Belle, sur un volcan, il faut rester chic, dansons au rythme du clavecin. Faute de bar à danse, profitons donc d’une sarabande.    

Quand, malgré tout, le charme flamboyant opéra

  Voici le moment polémique. Chacun sait que, plus que la chasse, je vomis les chasseurs, ces pleutres dégueulasses, qu’ils soient habillés en kaki ou de pourpre et d’or. Y a pas de bons ou de mauvais chasseurs, y a que des p’tites merdes qui se croient puissants parce qu’ils ont un fusil et qu’ils…

Jean Guillou, « Biloulou Safari », Augure

  Sur le principe, ce double disque, c’est juste la BO d’un film, mise en boîte en quelques heures. Sur le fond, annonce le livret, c’est « l’un des trésors de l’œuvre de Jean Guillou ». Aussi, tout beau, ne nous emballons point, et examinons la chose un peu plus posément, de grâce, tsss tsss….

L’heure fantaisiste

  Le monde est beaucoup trop sérieux pour les poètes et les ploucs. Évadons-nous, chers collègues, sur les ailes d’un violoncelle inspiré donc inspirant !    

Une petite musique de nuit

  Captation en cours, cette nuit, pour un prochain concert YouTube du festival Komm, Bach!. Des coulisses, le rangement paraît un peu perfectible, mais on n’a plus que 18 h 52′ de bande devant nous – pas le temps de faire dans le détail-qui-ne-se-voit-pas…     On vous attend presque déjà bientôt ; et, comme…

Ouvrir

  Toujours être du bon côté des barreaux (à la lisière, stipulerait Clarika), afin de bondir quand la cage s’ouvre. Quand la suite s’ouvre, c’est bien aussi, semble nous signaler Bruno Beaufils de Guérigny, qui offrit cette première diffusion YouTube au festival Komm, Bach!.    

Avril viendra et fera long feu…

  … même si, dès mars, on l’attend, mais Claudio Zaretti n’est pas optimiste pour ce mois d’avril. Heureusement, sa chanson, offerte au festival Komm, Bach! pour un cyberconcert, nous réchauffe le cœur. Prenons la chaleur où elle est, mildiou !    

Restons en feu

  L’heure des concerts interdits devient enfin l’heure des concerts sauvages. La révolte gronde. Avant qu’elle n’explose, voici 30′ de paroles et musiques en guise de grondement.    

Faux, zéro, nul

  Même si personne n’en doutait, je tiens à stipuler que cette image contredit l’avis de mon commanditaire selon qui je l’avais accompagné pas si pire.  

Être ou ne pas être sauvage

  Aujourd’hui, c’est jour de concert sauvage : je ploum-ploume au service du chanteur Jann Halexander. Les répétitions ont donc été à la hauteur de la sauvagerie annoncée, avant de revenir à une clarté pour le moins remarquable.  

Les bourrées de la çuite

  Danser le postérieur vissé sur sa chaise, les bras encombrés d’une grosse calebasse DeLuxe avec des cordes, une baguette avec des cheveux à la main, est-ce possible ? Pour certains, oui. Démonstration avec Emmanuel Acurero, le violoncelliste dont le CNSMDP continue d’admirer les prouesses, tant en musique d’antan qu’en musique contemporaine – ici en…

Le clair de l’embrouillé

  Bientôt, le prochain concert sauvage où, pour un public choisi et masqué, je ploum-ploumerai tandis que fredonnera Jann Halexander. Après la phase travail perso, la phase mise en place du duo mérite souvent quelques graffiti pour que tout soit pimpant le jour où.