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Bruno Beaufils de Guérigny en été. Photo : Bertrand Ferrier.

Soyons trichotomique, ça fait du bien, parfois. Il y a trois sortes d’organistes :

  • ceux qui se plaignent parce qu’ils sont toujours invités à donner des concerts quand il fait trop froid,
  • ceux qui se plaignent parce qu’ils sont toujours invités à donner des concerts quand il fait trop chaud, et
  • ceux qui ressortissent des deux catégories à la fois.

Bon, y a aussi ceux qui se plaignent de ne jamais être invités à donner de concerts, quel que soit le temps, ceux qui se plaignent d’être invités à donner des concerts alors que d’habitude ils les vendent, ceux qui se plaignent de ceux qui se plaignent de ceux qui se plaignent et, quelquefois, fait rarissime partant d’autant plus appréciable, ceux qui ne se plaignent pas ; mais ce sont quelques-unes des autres catégories qui sévissent dans ces bises-naissent où, à notre échelle, l’amitié et le plaisir de partager son art subsument in fine toute lamentatio.

Bruno Beaufils de Guérigny devant « Réflexion et lumière » de Robert M. Helmschrott. Photo : Bertrand Ferrier.

Bruno Beaufils de Guérigny, lui, n’a pas chougné au moment d’affronter la chaleur du premier lundi de juin parisien qui ressemblait enfin à un lundi de juin parisien. Au programme : une première mise en relation entre un orgue qu’il connaît bien et des pièces qu’il connaît bien aussi… y compris Réflexion et lumière, un hommage à Albert Schweitzer signé Robert M. Helmschrott et travaillé spécialement pour Komm, Bach! car, cette saison, le compositeur était notre fil rouge. Découvrez un extrait dans la vidéo ci-d’sous !

Pour entendre l’intégrale, on vous attend afin de fêter la musique, ancienne ou contemporaine, toujours variée et surprenante, avec écran géant et entrée libre. C’est vendredi, dès 17 h, et, malgré les rebondissements de dernière minute chahutant légèrement le programme affiché, on a hâte de vous y offrir cinq concerts – rens. ici !