Talent multiple (ha, ha)
– Bertrand Ferrier, entre deux livres, deux concerts, deux cérémonies religieuses, qu’est-ce que vous faites ?
– J’essaye de survivre. Et je déstructure des intemporalités avec souplesse.
Coup de pompe
– Y a un gars allongé à vingt mètres d’ici.
– Et ?
– Ben, comme je suis dans une caserne de pompiers et que vous-même êtes déguisé en pompier, je pensais que vous feriez le lien.
– Nan, faut appeler le 18.
– Allô le 18, y a un gars allongé en travers du trottoir, à moitié inconscient, devant mon immeuble.
– C’est un SDF ?
– A priori non, mais qu’est-ce qu’on s’en fout ?
– Vous n’êtes pas avec lui ?
– Non, j’avais pas de portable sur moi.
– Ah, pourquoi ?
– Mais re-qu’est-ce qu’on s’en fout, à la fin ! Y a un gars allongé sur le trottoir, vous venez si ça vous chante, et vous venez pas si…
– Bon, ne quittez pas, je vous passe l’état-major.
(…)
– Bon, retournez auprès du blessé, on va vous envoyer les gars de la caserne d’à côté.
(…)
– Bonsoir, c’est vous qui avez appelé le 18 ? Pourquoi vous êtes pas venus nous voir directement ?
Pom pom pom pom pom
Jouer du Beethoven pour un défunt fan (qui donne quand même in extremis un CD de Tchaïkovski pour la sortie de son enterrement), dans une église où tu as juste envie de prendre chez toi Winnie et Bourriquet, qui sont à l’entrée pour inciter les enfants à aller à la garderie plutôt qu’à la messe (moi, je veux bien accueillir Bourriquet et Winnie, hein, j’ai un refuge à peluches dans mon p’tit monde) (surtout dans une église où, quand tu débarques, t’as toujours un CD qui joue un chant de Noël, même en plein mois de septembre) ?
À fond (de clavier) (fondu) !