Le Soum-Soum 8, 27 janvier 2017
Aux côtés de Barthélémy Saurel, de Claudio Zaretti, de Terrebrune, de Loïc Pujol et d’Erzi, j’ai offert avec grâce aux spectateurs du Soum-Soum une nouvelle leçon de virtuosité guitaristique et vocalistique, qui commençait par une plongée dans l’intériorité de mon for intime et dévoilait Mon idéal.
Restait, aux fans, à découvrir mon idéal musical. Forcément une chanson à texte et à musique digne, à mon avis de s’appeler Toutoutoutou en attendant de devenir un tube de Jean-Louis Aubert.
Tant que j’y étais, j’ai décidé de me mettre totalement à nu, avec un « à » quand même, en révélant mon idéal immobilier, apparemment commun avec Reinhard Mey, puisque c’est lui qui a révélé à quel point c’est qu’est-ce Que j’aime ma cuisine. Et pour le reste, on verra plus tard.
Et pourtant, c’est gratuit
Un concert de prestige, offert gratuitement avec deux virtuoses à l’ouvrage, super set-list originale et pétillante, église chauffée, programme distribué, durée accessible à tous d’1 h 10, diffusion sur grand écran, magnifique desserte (métros 2, 3, 13, bus 66, 80, 95, proximité gare Saint-Lazare) et accueil sympa ? Dommage, sans doute. On aurait pu tellement monétiser ce moment que l’on souhaite partager avec tous…
J’ai honte.
- Désarbre + Bret 1
- Désarbre + Bret 2
- Désarbre + Bret 3
- Désarbre + Bret 4
Le pire aîné, deux
Après l’épisode 1, retour de soirée. Pas de chien en vue. Bizarre.
(Et en plus, cette ordure essaye de faire porter le chapeau à M. Canard. Comme si M. Canard avait une tête à chapeau !)
C’est l’arrêt punch, coco !
– De toute façon, c’est mieux que vous le finissiez : après le week-end, il ne sera plus bon.
– Alors, vraiment par respect pour l’autorité curiale, hein, patron…
– Mais vous aviez pas fait vœu de…
– De quoi ?
– Ben, chais pas, dans votre branche, en tant qu’ancien syndicalissse, vous faites pas vœu de pas boire sur votre lieu de travail ou chais pas quoi ?
– Attention ! Vous m’avez proposé de donner sens à une proposition fomentée par une équipe solidaire dans un lieu sain, ce qui ne souffre nulle objection sauf si c’est tout pourri, et vous avez initié cette proposition dans votre bureau, qui est un lieu professionnel pour moi mais pas un lieu de travail. Ha-ha ! Et en plus, non, j’ai pas fait vœu, sauf de mes fesses sur le tiroir de la commode, mais c’est complètement débile alors je crois que ça compte pas. On se ressert un godet ?
– Soit, mais faites attention que l’homélie ne soit pas finie.
– Je fais. On se reconnecte à l’équipe solidaire, je range la carafe et je réfivie.
– Vérifie.
– Zactement. Sous vuivez, fa çait zizir.
Le Soum-Soum 7, 20 janvier 2017
Pour ce nouveau passage aux côtés de Barthélémy Saurel & friends, j’avais choisi de commencer par un mode d’emploi de la vie contemporaine, volé au Vaudois de Paris Michel Bühler.
Puis j’ai élevé le niveau intellectuel en proposant d’être glaçon et nu. Non sans sucer.
Mais c’était le jour de l’intronisation de Donald Duck. Alors j’ai osé un film américain, aussi, sur une musique de Damien Ferrier.
Bref, ça ressemblait joyeusement à une journée de merde, non ? (Si ? Merci.)
Emmanuelle est parmi nous, alléluia…
… et Véra aussi ! Deux artistes aussi avenantes que virtuoses viennent propulser un magnifique concert balayant dix siècles de zizique classique. Entrée et sortie totalement libres, retransmission sur écran géant, accord de l’orgue tout frais par le facteur en personne, église chauffée, programmes papier offerts, et en plus on sera bien contents de vous serrer la paluche ou de vous biser la noisette. Alors, viendez donc, si le boum-boum vous en cause !
- Concert Emmanuelle Isenmann – Véra Nikitine – 1
- Concert Emmanuelle Isenmann – Véra Nikitine – 2
- Concert Emmanuelle Isenmann – Véra Nikitine – 3
- Concert Emmanuelle Isenmann – Véra Nikitine – 4
Le Clin’s 20, 19 janvier 2017
Tantôt, j’étais de retour au Clin’s 20, après des siècles d’absence, pour fredonner des chansons « au pied levé » et à la main légère, suite à deux défections – ce n’est pas un gros mot. Histoire de fêter ce retour sans retard, voici l’intégrale du concert, avec un peu de peinture fraîche qui goutte çà et là et un peu de glotte sèche qui, elle, aimerait goûter ceci ou cela (essscuz qui permet de boire un coup, comme on sait… puis d’autres coups, bien sûr).
Et, avant même que le groupe de collègues en goguette ne s’éloignât vers 3’30, ça commençait ainsi…
00:00 Introduction
01:00 American Movie (B. Ferrier / D. Ferrier)
04:36 Interlude 1
05:16 Rich (B. Ferrier / D. Ferrier)
09:53 Interlude 2
10:37 À la brocante du cœur (B. Ferrier)
Restait à aborder des thèmes universels comme le pognon donc l’immobilier, et l’importance de l’armoire dans la biographie des humains. Autrement dit…
00:00 Le hold-up (M. Bühler)
05:03 Interlude 3
05:30 Le monde est tout petit (B. Ferrier)
10:56 Interlude 4
11:39 Hanna Elisabeth Bethel (B. Ferrier)
Apparemment, avec le sérieux qui s’impose, l’immobilier et le love étaient les deux fils rouges de ce concert. Me demandez pas pourquoi.
00:00 Interlude 5
00:35 Fais-moi l’humour (B. Ferrier)
03:45 Interlude 6
04:02 La maison la plus énervante du monde (B. Ferrier)
Mais difficile de rester sérieux éternellement. Surtout quand, en percevant un verre sans propriétaire à portée de lèvres, on se met à rêver de glaçons tout nus…
00:00 Quand tu t’enfonces (B. Ferrier)
02:38 Interlude 7
03:00 La gare d’Arras (B. Ferrier)
07:35 Le glaçon tout nu (B. Ferrier)
Bref, ce fut un bonheur de s’assécher la glotte derechef dans un endroit accueillant où l’on mange bien et l’on boit sec. À la vôtre et à la prochaine !
00:00 Gribouillages (B. Ferrier)
05:23 Interlude 8
05:43 Glotte sèche (B. Ferrier)
11:15 Remerciements
11:41 C’est si bon le bonheur, version brève (B. Ferrier)