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Soit. C’est pas tous les jours qu’on rigo-o-o-le, mais – paro-o-o-le – faut quand même faire le boulot. Sleepy & Partners continuent donc leurs inspections organistiques, même sur des Johannus plus qu’à moitié en rideau. « Il ne faut pas se laisser impressionner par la bouteille si ce sont l’ivresse sonore et sa granularité qui nous intéressent », a glissé l’expert avant d’entamer son inspection.

 

 

Doucement réchauffé par l’éclat d’un vitrail, le spécialiste, tout en refusant de livrer ses conclusions, a semblé satisfait de la « bonne quantité des bitounious et des taraillettes, en dépit d’une hygiène au demeurant certainement perfectible ». Quiconque s’y connaît peu en facture d’orgue électronique aurait juré que l’enquêteur prenait plaisir à jouer avec les registrations pré-enregistrées, d’autant que les pannes de l’appareil rendaient aléatoire le résultat des programmations. Bien entendu, mais le doit-on stipuler ? il n’y avait rien de ludique dans cette débauche d’analyses ultraprécises.

 

 

Ne restait plus au partner qu’à effectuer le dernier volet de son évaluation : le célèbre « toboggan de la granularité sonore » auquel, hélas, nous n’avons pas été autorisé à assister entièrement. De quoi diable se pouvait-il agir ? Bah, dans une prochaine vie, peut-être fera-t-on granularité sonore première langue…