Au bonheur des chaises
La photo est moche mais elle illustre, en dépit de mon talent de photographe subliiime, le seul moment, peut-être, où l’organiste est heureux de jouer pour des chaises. Quand tu répètes. La nuit. Dans une grande église. Chauffée. Sur un gros Cavaillé-Coll. Avec la confiance du titulaire. Comme ça, les clefs, hop, tout. Tranquille. Sans excuse. Rien que des chaises et toi. Oui, c’est le seul moment où t’es heureux de jouer pour des chaises mais, comme que dirait Nicola S., say, putain de moment !