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Il est temps pour moi de me préparer à participer à la Biennale de littérature pour la jeunesse organisée par l’université de Cergy-Pontoise.

A priori, j’avais abandonné ces moments bénis où, pendant plusieurs jours, tu es payé (par ta fac, or j’ai plus de fac) essscluzivman pour écouter les collègues, réfléchir, parler, communiquer, débattre sur le cœur de votre expertise commune afin, dans la théorie, de rétrocéder aux étudiants la part stimulante de ces enseignements et confrontations. Je sais plus bien comment ça s’est boutiqué pour que j’accepte de participer à un dernier colloque, mais c’est vrai que, quand on m’invite, en général, je viens. Surtout si le colloque explore « la littérature de jeunesse européenne aujourd’hui » et que j’ai le droit de faire une communication titulée « dans la littérature pour la jeunesse d’aujourd’hui, l’Europe n’existe pas ». Un peu comme quand je viens rappeler que le Klassik de la « littérature jeunesse » est surtout une grosse machine pour vendre très cher des cochonneries.

(Essaye de m’empêcher de ramener ma grande gueule. Vraiment, essaye. Aimerais bien, parfois. Mais peux pas car ce que dis est vrai.)