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La vidéo infra capture en toute discrétion une émotion particulière : celle de la conclusion d’un récital au Val-de-Grâce, lieu dont on oublie presque le prestige tant Hervé Désarbre, titulaire de l’orgue et chef des festivités musicales, vous fait sentir en liberté pour la conception du concert. Proposer une histoire du cool dans un établissement militaire aurait pu paraître irrévérencieux (ça l’était, de toute façon), mais le patron des saisons sonores du coin a senti que le projet était moins de fanfaronner que d’explorer cette étrange notion d’un cool synonyme de
- « en vogue »,
- « détendu » ou
- « dans un sentiment à base de tranquillade ».
Exactement le contraire
- de l’agitation censée être propre à notre époque,
- du brouhaha devenu critère positif et discriminant sur les réseaux sociaux, ainsi que
- de la vaine agitation dont nous devons faire preuve pour justifier notre existence et essayer d’oublier que nous allons mourir.
Alors, pour le dernier morceau de cool inscrit sur le programme, ne restait qu’une solution : suspendre, une dernière fois,
- le temps,
- le cœur,
- l’esprit,
et partager cet intervalle avec le public des saisons val-de-grâciennes, toujours nombreux et chaleureux. Puisse cette musique résonner de la gratitude des musiciens envers
- l’organisateur,
- les puissances accueillantes et
- les spectateurs incroyablement avides des expériences que leur offre Hervé Désarbre.
Le moment vécu était
- grand,
- chouette et
- cool.
Etc.