SPA Grammont, 21 novembre 2015
C’est une histoire qui commence comme ça. Par un long tunnel, avec une laisse et un lasso sur un siège. Puis ça continue avec Grace, championne du monde de câlins au point que je préfère la photographier comme ça, c’est plus simple :
Mais après une grande sortie (ce p’tit ressort n’était pas sorti depuis le 15 novembre !), je réussis à dérober un cliché un peu plus vraisemblable.
Je l’aurais bien emmenée dans ma poche, mais il paraît que ça ne se fait pas. Alors, je suis rentré avec elle, et j’ai aidé une postulante qui voulait adopter Looni, un mini croisé de ratier, car elle avait constaté que son mari alzheimerisé était plus calme avec un p’tit bonhomme. Après, ô esprit biographique quand tu nous tiens, j’ai croisé d’autres adoptants intéressés par Maïtika, un chiot berger femelle (non, on ne dit pas une chiotte) excellentissime. L’occasion de se faire de nouveaux amis à demi-rateurs parmi les caciques de la SPA (« on ne met pas les chiens en enclos avec les adoptants sans nous consulter, gnagnagna / – Attends, je suis là pour vérifier si tout se passe bien, ils sont contents d’attendre avec elle que vous rameniez votre fraise alors que vous êtes débordés, comme souvent le samedi, je vérifie qu’ils ne ne risquent rien / – Mais tu ne connais pas la fiche de l’animal, il faut nous demander, gnagnagna / – Écoute, ils sont sous le charme, les deux filles et la mère sont même en train d’appeler le papa tellement elles sont séduites, ils cherchent une jeune chienne comme Maïtika, ils veulent réserver spécifiquement cette nénette, où est la testicouille ? / – Mais c’est pas la question, y a des règles, gnagnagna »). Puis l’occasion aussi d’aller se promener avec la miss avec, d’abord une photo bien cadrée mais dans le mauvais sens…
Du coup, j’ai sollicité de sa bienveillance un remix de face qui rende compte de sa bonne bouille de chiot qu’on a envie, once again, de mettre dans la poche. Ça a donné ça :
Par conséquent, un, si vous voulez adopter Maïtika, a priori, il faut se bouger ; et, deux, ma réputation de smartphotographe naze semble faite. Même Lugelec, un adorable croisé labrador qui aime courir puis jouer et faire des gros câlins, a abandonné – à la millième tentative environ – l’idée de vous séduire par mon intermédiaire avec, dans son regard, un je-ne-sais-quoi qui associe la compassion avec la pitié or something.
J’essayerai de faire mieux une prochaine fois, mais je ne peux même pas promettre de ne pas faire pire. Malepeste !